(tc) back to hogwarts.

En retard, comme d'habitude.
Les meilleurs pour la fin.
Warren, habillé de son plus joli costard -d'un bleu sombre-, entre dans la grande salle, accompagné de Marcus, son aîné. Ses lèvres s'étirent d'un petit sourire sarcastique lorsqu'il pose ses yeux sur le buffet qui s'étale devant eux. Lamentable. Je suis sûr et certain qu'on mange mieux chez les belettes. Petit soupir pour la forme. Il n'est pas venu pour manger. Ni pour chialer en pensant à ses amis morts en héros en luttant contre le vilain seigneur des ténèbres. Ouin. Ouin. Les larmes versées à outrance par certaines personnes présentes dans la salle lui donnent envie de vomir. Ils sont beaux les survivants. Mais à quoi d'autre pouvait-il s'attendre ? Ce sont toujours les gentils qui gagnent. Et les gentils, ça pleure. Ça passe son temps à se plaindre. "Je suis orphelin." "Je suis pauvre." J'ai les dents trop longues et les cheveux trop bouclés." "Je l'aimais tellement, pourquoi il m'a quitté pour une fille dix fois plus belle que moi ?" Son rictus se transforme en grimace lorsqu'il croise le regard de l'élu. Tout est de sa faute. La colère envenime peu à peu son sang glacé. Non content d'avoir vaincu le lord avec un expelliarmus à la con, le voilà qui se pavane tel un héros de guerre, accompagné de son fan-club d'attardés. Un fan-club qui ne semble pas au meilleur de sa forme, au passage. Sa colère retombe pourtant lorsque Marcus fronce les sourcils pour lui intimer l'ordre de se calmer. Warren se gifle mentalement, reprenant peu à peu le contrôle de ses émotions. Je sais. Désolé. Il soupire à nouveau en posant ses yeux sur l'énorme coupe installée à la place de la table des profs. Tu viens avec moi ou j'y vais seul ? Sa main droite attrape une bourse conséquente qu'il agite dans un fracas de gallions. Une idée du géniteur. Offrir de l'argent, faire preuve de charité pour noyer encore plus les soupçons. Et les mauvaise langues. Les Flint sont des gens biens. Ou pas. Dire que les rouquemoutes peuvent s'acheter une maison avec ça. Ou une dignité, à choisir. Il adore s'acharner sur les Weasley. Une cible facile. Qui l'est encore plus depuis qu'ils ont perdu l'un des leurs. Gred ou Forge, il ne sait plus. Sa mort aura au moins eu l'avantage de permettre aux autres de manger un peu plus et d'avoir plus de rab.

le bruit autour de toi te donnait le tournis. toutes ces odeurs, ce marasme ambiant. cette difficulté à avancer, à respirer. tu n'aimais pas la foule. ou alors, tu préférais en être légèrement écarté. comme lorsque tu es derrière ton bar. qui forme une barrière autour de toi. une protection plus que bienvenue. tu détestes ça. cette affolement incessant, cette stimulation permanente. ta tête fatiguée déjà. non yona, pardonne moi. je crois que j'aurais bien besoin d'un verre, on va en chercher un? et il faut qu'on se parle parce que j'en ai besoin. tu souriais. tu retrouvais la yona d'hogwarts. tu retrouvais cette pipelette intarissable qui ne rêvait que d'une chose ; que d'une seule personne. tu aimerais bien retrouver ce genre de futilités. elles te manquaient. les choses futiles de la vie. et, t'attrapant par le bras, elle te tirait vers le bar. tu avais fini ton verre, cela t'arrangeait de te faire servir à nouveau. or, pour le coup, tu ne suivis pas l'élan de lavande pour enchaine ton whisky d'un coup sec. tu n'avais rien mangé, et tu étais assez proche de l'alcool pour savoir que le jeûne et la boisson ne font pas bon ménage. tu tendais rapidement le bras pour attraper un canapé bleuté, que tu enfournais dans ta maigrissime bouche. tu ne mâchais même pas. tu te remplissais seulement pour ne pas tituber. et puis, tu bus une gorgée de ton verre. tu te retournais vers lavande, qui avait le regard fuyant. de quoi voulais-tu me parler? tu la regardais. elle ne te regardait pas. c'était normal. surement ne t'avait-elle pas entendu. tu regardais là où elle regardait. encore ces têtes rousses. mais, ce que tu aperçus aussi étais les grandes fenêtres ouvertes non loin de là où ils étaient. un endroit avec un peu d'air, avec un semblant d'accoustique. suis-moi. tu la tirais par le bras et avancer, perçant la foule comme tu le pouvais. tu te mettais dans un coin, presque accolée au mur, où l'air passait, où le bruit se calmait. vous étiez tout de même loin du groupe que lavande fixait -et dont tu reconnaissais quelques têtes de ton coté. tu disais? de quoi voulais-tu me parler? enfin, tu pourrais avoir une conversation censée. à dire vrai, cela te manquait.

Teddy. C'est dingue, c'est incroyable, mais ce gamin pas plus grand que trois pommes lui fait un bien fou. Il lui rappel Remus bien sûr, parce qu'il a ses yeux et qu'il respire sa bienveillance, mais Dora aussi. Dora, parce que ses cheveux changent de couleur. Brave petit. Mais il n'y a pas que ça. Ce gosse, il est comme Harry. Orphelin. Et Harry, il sait combien ça fait mal de grandir en l'absence de papa et de maman, alors même si Teddy n'est pas malheureux, qu'il a des grands-parents en or, il en souffrira un jour, de cette absence. Il aura un mal, un mal de chien et ce jour-là, son parrain sera. Petit Teddy, un jour, tu pourras pleurer sur l'épaule de Harry et frapper son torse car petit Teddy, tu découvriras trop tôt que le monde pue l'injustice.
Injustice. C'est ce qu'il hurle, cet idiot de rouquin. Il décide d'ouvrir sa bouche, sa trop grande bouche. On va rester poli devant les enfants, n'est-ce pas ? Harry le dévisage un moment. Pourquoi t'es comme ça, Weasley ? Pourquoi t'as autant de rancune ? Pourquoi t'es mal dans ta peau ? Pourquoi ? Hein, pourquoi ? Alors Potter, il le laisse déballer sa rage. Il le laisse lui cracher dessus publiquement, après tout, s'il le cherche, il va le trouver, le rouquin. Potter fait descendre Teddy de ses épaules, mais le garde dans ses bras. Hermione s'y met aussi, elle l'ignore. Bien fait. Mais non, ce n'est pas assez, pas assez pour te rappeler, Weasley, que tu vas parfois trop loin. Il veut jouer ? On va jouer. « Ca y est, t'as fini ? » voix calme, posée, lassée par un conflit qui n'a aucun sens. Ron, t'aimes faire mal, t'aimes appuyer là où ça fait mal, t'aimes quand ça saigne, tu vas être servi. Bon appétit d'avance. « Tu devrais te détendre, Ron. Je ne sais pas, essayer la méditation ? Ou mieux. Tirer ton coup, ça te ferait du bien. » ça pétille dans les yeux de Potter. Ca pétille de faire déguster le rouquin, pour sa connerie, pour son égo surdimensionné, pour le plaisir, simplement. Harry ne laisse pas à Ronald le temps de répondre, il enchaîne, il attaque, il combine. « Ah oui, j'oubliais ? » léger ricanement, fatalité cruelle. Mais Ron, le monde est cruel. Tu devrais le savoir, toi qui parle d'hypocrisie. « T'en as pas. Elle t'a largué. Ca va être difficile. » mais tu peux toujours t'astiquer la baguette en solo, mon pote.
Il hausse les épaules, désolé Hermione. C'est plus fort que lui. Ca lui procure une sensation de domination incroyable. C'est jouissif, et ça doit te manquer, Weasley. « T'es jaloux Ron. Jaloux pour un rien, jaloux pour des conneries. Tu te montes le crâne toi-même et tu te complets à te faire passer pour la victime. C'est ta jalousie compulsive qui fait qu'aujourd'hui, t'es seul en compagnie de ta colère. Retourne pleurer dans les jupes de ta mère, apparemment, t'es bon qu'à ça. Moi, ça ne m'intéresse pas d'être ton punchingball. » Puis la famille s’agrandit. Les deux frères ainés arrivent à leur tour. Harry leur adresse un signe de bref. Pas envie d'être gentil, pas envie de parler. Il remet Teddy dans les bras de la rouquine avant de s'éloigner pour approcher du buffet, grignoter un truc. Son sourire ne s'efface pas.
Il veut paraître fort Potter, fort et insensible, mais au fond de lui, ça enrage. Il veut juste coller son poing sur le rouquin. Mais il ne peut pas. Alors il se contente de se servir un verre et un second.

Echec au roi.
Echec et mat.

Spoiler:

il bouillonne sur place. son sang chauffe, monte. c'est compliqué de garder son calme devant tout le monde, devant des enfants. il aimerait tellement lui sauter dessus. le faire souffrir physiquement. mais bill va l'empêcher. bill le chevalier. bill le plus raisonnable, l'exemple que weasley devrait suivre. pas aujourd'hui, désolé grand frère. ravie de te revoir aussi, Ronald. il l'écoute sans la regarder. lui, il n'est pas ravi, ne le sera plus jamais. puis la première baffe arrive, potter enchaîne les hostilités. tu devrais te détendre, ron. je ne sais pas, essayer la méditation ? ou mieux. tirer ton coup, ça te ferait du bien. ah oui, j'oubliais ? elle t'as largué. ça va être difficile. oulah. ça fait mal. ça brise le cœur, ça coupe la respiration et ça reste dans les entrailles. il n'ouvre pas sa gueule tout de suite le rouquin et continue de laisser couler le venin du fils potter. t'es jaloux ron. jaloux pour un rien, jaloux pour des conneries. tu te montes le crâne toi-même et tu te complets à te faire passer pour la victime. c'est ta jalousie compulsive qui fait qu'aujourd'hui, t'es seul en compagnie de ta colère. retourne pleurer dans les jupes de ta mère, apparemment, t'es bon qu'à ça. moi, ça ne m'intéresse pas d'être ton punchingball. puis potter part. s'éloigne. de dos, ron réagit. comme un lâche, peut-être, il n'en a plus rien à foutre. il ne laisse même pas le temps à ses frères de le retenir qu'il le suit avant de reprendre la parole, plus énervé que jamais. « tu oses me faire des réflexions par rapport à elle alors que toi, tu quittes ginny, tu laisses ma petite sœur dans le mal alors que niveau santé elle va pas bien ? t'es quel genre de fils de p*te pour faire ça, potter ? » sa mâchoire se contracte. il use les mots, ron. il use les mots pour faire mal. « et si je chiale dans les jupes de ma mère tant mieux, au moins j'en ai une. t'es juste un con qui se croit supérieur aux autres, le bon saint potter qui pardonne même aux plus tarés. t'as pas à être fier, maintenant je te laisse profiter de ta belle journée aux morts car après tout, tu as l'habitude des adieux. » il se fait mal à lui-même. il recule, bouscule littéralement bill et percy au passage avant de quitter l'école, enragé de la situation. harry va se prendre son poing entre ses deux yeux, qu'il porte des lunettes ou pas.

Spoiler:

« Souris devant, crache de dos. »
C'est indécent. C'est irrespectueux. C'est sournois. C'est détestable. C'est toi. C'est Marcus et c'est surtout la signature des Flint. Ils aiment ça. Venir là où on ne les attend pas. La provocation est une seconde nature, comme une autre peau. Et il aime provoquer, le capitaine. Il aime provoquer à tel point qu'il se ramène là-bas, à ce petit barbecue collectif. Un costume ? Plus ou moins. Il se contente d'un jean qui moule parfaitement son petit cul mignon, une chemise noire qu'il entre dans le pantalon, des chaussures en cuir de dragon et fièrement épinglé sur son torse, son écusson de capitaine. Il veut rappeler à tous qu'il n'est pas un rafleur. Enfin si, un peu. Mais ça, c'est du passé. Avant, Flint, il s'est mis à courir après les sang de bourbes, à les traquer. Jouer au chat et la souris. Il aime ça. Ca l'excite, ça le chauffe un peu partout. Mais pas ici. Ici, il y va pour faire bonne mesure. Parce que papa le veut et quand papa veut, papa obtient. La dominance masculine. Beau précepte, hein ? Sauf quand il se retourne contre vous.
Heureusement pour lui, il n'est pas seul. Non. Marcus peut compter sur la présence de son petit frère. Une tête de mule, une gueule d'ange, mais une loyauté sans faille. Merci. Les Flint entrent alors dans la grande salle. L'ainé balaie la salle du regard. Il remarque facilement le troupeau de moutons roux au loin. La pucelle Granger et bien sûr, Potter le balafré. L'ami des sang de bourbes. « Reste en dehors de ça. Tu sais bien qu'on leur mange dans la main. » Il reste poli, pour ne pas dire autre chose. Mais ça le démange, l'envie, la colère de voir le bien qui gagne, de voir tellement d'hypocrites et de traitres dans cette pièce. Mais une fois encore, il prend sur lui, le capitaine. Il s'empare d'un verre, verse de l'hydromel et boit cul sec. Skoll ! Il en prend un second. Warren lui parle. Warren lui demande s'il veut l'accompagner. L'ainé hausse les épaules et marche vers la coupe. Il l'écoute, ricane avec lui. « Tu sais, comme dit notre père, un lion ne se soucie nullement des moutons. Même si je nous considère d'avantage comme des loups. » Ouais. Marcus n'a pas envie de se fatiguer avec une bande de rouquins. Ca lui donne envie de vomir, ça lui donne la nausée. Alors Marcus passe son tour et décide de poser son dévolu sur une autre cible en terminant son verre. Spinnet. Il la voit. Elle est là, seule dans son coin. Charmante petite fragile hirondelle aux ailes brisées.
« Tu vois celle-la, là-bas toute seule Warren ? C'est Alicia Spinnet. Tu sais, le maillot quatorze de mon équipe. » il parle fort, suffisamment fort pour que sa voix porte jusqu'à la sorcière. « Offre lui un verre et c'est bon. Tu n'auras aucun mal à la traîner dans ton lit. » la faire passer pour une trainée, pour plus la blesser. La faire saigner, la faire craquer. « Mais lave toi après, car elle est moitié moitié. » il baisse le ton pour n'être entendu que par son frère. Warren comprend. Warren n'a pas besoin d'un traducteur pour saisir le message de son ainé. Alicia est une sang-mêlé. Nouvelle nausée.
Nouvelle envie.
Nouveau mensonge.

il pénètre dans la grande salle avec justin et hannah, parce qu'ils allaient pas le laisser y aller seul. trop peur de le retrouver pendu au saule cogneur. mais c'est sans compter sur sa capacité innée à s'enfuir pour aller broyer du noir dans son coin. cinq minutes qu'il a réussi à les semer. ils ont leur deuil à faire aussi, c'est pas à lui d'interférer avec eux. il soupire et avance dans la foule. il reconnait des visages, mais la plupart sont inconnus. on semble le reconnaître, cependant et il fait de son mieux pour sourire. même dans la mort, colin lui fait encore faire des trucs qui l'emmerdent. c'est fou ça. alors il se poste près des verres de champagnes et observe la population qui s'est rassemblée pour rendre hommage aux morts. parce que les vivants, franchement, on s'en fout, ils ont déjà été assez chanceux pour s'en sortir. on pleure, on reste silencieux. ça sent la mort à plein nez ici. c'est ridicule. les mondanités, ça l'a toujours fait amèrement sourire. les mondanités c'est pour les macmillan, pas pour lui. c'est lorsqu'il finit sa deuxième flute qu'il finit par se décider à aller parler à quelqu'un. alors qu'il s'éloigne un peu du buffet, il tomber nez à nez avec un ron en furie se dirigeant vers la sortie ronald, lance-t-il, mais il a pas vraiment l'air de vouloir faire la conversation. sympa. il lève les yeux au ciel mais ne le retient pas. c'est pas comme s'il avait vraiment envie de lui parler. et puis un ron en colère, ou n'importe qui en colère, c'est pas ce qu'il y a de plus agréable. c'est à ce moment que son regard se pose sur la star du jour. de l'année. de la génération. étrangement, il est seul, un verre d'alcool à la main. tiens, tiens. ernie s'arrête à ses côtés, un sourire en coin aux lèvres, harry. il le salue d'un hochement de tête et lève son verre. ironiquement, bien sûr. ils savent tous les deux qu'il n'y a aucune once d'hommage, de remerciement ou même de respect dans son geste. oh, ils sont amis, mais ce n'est pas une question de reconnaissance, plutôt de souffrance mutuelle, de culpabilité. et malgré tout, de respect et de loyauté indéfectible. j'ai croisé ron, il a l'air... tendu. note-t-il, une étincelle dans le regard. non, le drama des autres ne l'intéresse pas. mais faut bien faire la conversation. alors il continue t'as pas l'air en pleine forme non plus. on doit avoir un amour commun pour le masochisme. il hausse les sourcils, moqueur. putain il a une sale gueule le potter. encore plus que d'habitude. il a l'air un peu tendu aussi, d'ailleurs. mais quand ne l'est-il pas ces derniers temps, de toute façon ? mais là, ca a l'air pire que d'habitude. normal en même temps, aucun des deux n'a vraiment envie d'être là. pas vraiment. tu crois qu'on aura droit à une commémoration aussi quand on sera mort d'une cirrhose du foie ? c'est triste, mais il est presque sûr que oui. dans quelques dizaines d'années, on chantera leur nom, on se souviendra d'eux comme de héros. sauf que ce sont pas des héros. pas ernie en tout cas. il souligne sa phrase en se resservant un verre. pour oublier.

fébrile, darcy pénètre dans l'enceinte de son ancienne école. poudlard qui a accueilli son âme pendant sept ans, poudlard qui l'a vu briller au quidditch, poudlard qui l'a vu terroriser des gamins en usant de son titre de préfète, puis de préfète-en-chef. ah poudlard. c'était mieux avant comme on dit. elle n'était pas là du temps de rogue en tant que directeur, ni des carrow, mais c'était sans doute mieux. vêtue d'une robe moulante en satin noire, un sourire hypocrite affiché sur ses jolies lèvres rouges, elle avance dégageant son éternelle confiance en elle. ses cheveux bruns chatouillent la peau nue de son dos, tandis que ses yeux observent la scène que la grande salle lui offre. d'un côté tous les weasmoche sont réunis, suivi de sa sang-de-bourbe préférée, granger et le trou du cul qui a survécu, potter. mais darcy est vite happée par la vision de ses deux cousins, warren et marcus. très proches de ces deux membres de la famille flint-parkinson, darcy fait claquer ses talons pour aller à leur encontre. dos à elle, la jeune femme arrive un grand sourire aux lèvres. sincère, cette fois. parce qu'elle est heureuse. elle écoute la dernière phrase prononcée par l'aîné, marcus et rit. "ne te limite pas à ça warren, tu vaux mieux que cette pourriture." elle lâche, comme première phrase. à vrai dire, elle ne parle pas spécialement avec tous les membres de son équipe. elle est plus proche de marcus que n'importe quel autre de ses co-équipiers. liens du sang oblige. histoire de bien donner le ton, mais darcy aime provoquer. surtout qu'elle voit comment marcus la regarde. elle observe, mais ne dit rien. "autant te taper granger." un semblant de dégoût se fait entendre dans la voix de parkinson, ce qui la fait doucement rire. "comment vont mes deux cousins préférés ?"

Se rendre là-bas sans faire trop d'esclandre.
Une affirmation qui se consomme que une cigarette.
Le départ de Ronald se fait dans un certain silence – laps de quelques minutes – et quelques regards curieux. La dynamique des premiers bavardages sous cape revient au galop alors qu'il se dirige vers la sortie de la Grande Salle. De loin, tu le vois tourner le dos et quitter une compagnie des plus désagréables. Aussi mesquins soient-ils ces gens ne comprendront jamais rien. A croire qu'il n'ont pas évoluer depuis l'air de l'homme de Cro-Magnon. Tu repères ta mère en pleine conversation avec l'ambassadeur américain, cela promettait la prolongation de la durée. « Offre lui un verre et c'est bon. Tu n'auras aucun mal à la traîner dans ton lit. ». Le timbre masculin est reconnaissable que cela soit par les ordres qu'il donne sur le terrain ou par ses railleries colériques pour se rendre intéressant. Ses paroles ont été prononcées de manière tonnante de façon à attirer les regards mais en particulier ton attention. Dépeindre une apparence qui n'est pas la tienne pour mieux conditionner sa sensation de puissance. Deux mornilles telle est la valeur de son comportement puéril. Un sourire las prend naissance au coin de ta bouche avant de se vouloir mutin. L'ainé des fils Flint t'offrait là une belle porte de sortie qui méritait une arabesque digne de ce nom après tout. « Epargne toi cette tâche Junior, tu es bien loin d'être à la hauteur. Gabarit trop petit si tu vois ce que je veux dire. ». Dis-tu tout en dirigeant vers les deux veracrasses fraternels. Tu gratifies Warren d'un clin d'oeil tout ce qu'il y a de plus narquois tout en détaillant Marcus de la tête au pied. « L'eau de la douche t'aurait-elle grillée un peu de ta matière grise ? Non, qu'elle soit importante d'ailleurs. Pourtant l'eau était froide dans mes souvenirs … Ta réputation n'est pas à la hauteur, pas du tout. ». Tu saisis une coupe en continuant d'observer le sorcier, le rictus de tes lippes donnant le coup d'un départ accusé. Tu lances en plein visage de Marcus le contenu de ton verre. «  N'oubli surtout pas de te laver, Marcus. Surtout qu'on a fait moitié, moitié. ». Tu ricanes avec une rancune sourde avant de reculer pour quitter à ton tour, les lieux des festives .
Remercie-moi, Fred ! De la haut, tu vois encore du spectacle.

c'est un sentiment étrange, que de revenir dans des lieux comme hogwarts. si ce n'était pas pour bill, elle serait sûrement restée dans leur petite maison. fleur ne se sent pas chez elle dans ce grand bâtiment. très certainement à cause des événements qui se sont produits entre ces murs, lors de la bataille, certes, mais aussi lors du tournois des trois sorciers. elle repense instinctivement à sa soeur, gabrielle, mais aussi à fred. elle secoue légèrement la tête pour se sortir ces souvenirs de l'esprit. bill la tient par la taille, et la blonde se laisse faire, se sentant totalement perdue dans l'étendue de monde présent dans cette salle. elle préfère de loin se laisser guider, bien qu'elle ne va pas passer la soirée à ses côtés. son regard divague dans la grande pièce. elle reconnait quelques têtes rousses, sa belle famille, ainsi que plusieurs autres personnes. en vérité, elle ne connait pas grand monde. non pas qu'elle n'aime pas rencontrer de nouvelles têtes, mais on peut dire qu'elle a toujours été assez réservée, sous les petits aires de garce qu'elle avait était plus jeune. rencontrant enfin une personne avec un visage familier, elle entame une petite discutions laissant son mari retrouver sa famille, soulagée de ne pas se retrouver seule alors que ce dernier n'est plus à ses côtés. elle lui lança un regard tout de même compatissant, quelques minutes après, lorsque ses prunelles se posent sur la petite scène de tension entre le trio. ce n'est seulement une dizaine de minutes plus tard, alors qu'elle voit la tête rousse de ron quitter la pièce, qu'elle décide de rejoindre son époux. « tout va bien ? » question idiote, évidemment. mais ne sachant pas ce qu'il se passe, ces paroles semblaient de mise. en vérité, elle n'a que faire des histoires du trio, mais les weasley restent sa famille.

les hostilités étaient arrivées en seulement quelques secondes, sans qu'elle ne les voie même arriver. ron avait commencé avec des mots qui lui avaient transpercé le coeur, mais ce qui suivit avec harry lui fit perdre la vie sur le coup. comment osait-il parler de sa relation avec ron de cette manière? comment? elle aurait voulu répliquer, elle aurait voulu faire entendre ses pensées, mais Harry était déjà partit, les laissant plantés tous là. la laissant plantée ici, alors qu'il avait été celui qui l'y avait emmené.  "Harry Potter!" mais il ne l'entendit pas, ou du moins, il ne se retourna pas. puis ce fut au tour du weasley de déclarer la guerre, avec des mots aussi violents que potter. il s'enfuit à son tour. les lâches. "Ron!" au final, ron et harry étaient pareils, les mêmes réactions, les mêmes faits et gestes. la même puérilité.  c'est lorsque la nouvelle weasley de la famille arriva, et qu'elle posa une question à son mari que la petite hermione, si sage et disciplinée, explosa. "non ! non ça ne va pas ! comment ça pourrait aller avec ces deux... idiots!?" puis elle se calma, voyant elle avait crié un peu trop fort. tous les weasley la regardaient désormais, et alors qu'elle bafouillait des excuses presque inaudibles, elle tourna les talons à son tour, ne regardant même pas si ginny ou quelqu'un d'autre la suivait.

Tout était allé très vite. Les esprits s’étaient échauffés, Harry ne pouvant pas s’empêcher de répondre aux provocations de Ron. Les piques avaient fusées, plus violentes les unes que les autres. En cet instant, il était franchement difficile de se rappeler que ces deux-là avaient été comme cul et chemise moins un an auparavant. Bill était désarçonné par la détérioration fulgurante de leur amitié. Peut-être un peu naïvement, il s’était figuré que ses trois-là demeureraient toujours soudés, à jamais liés par ce qu’ils avaient vécus. La vie lui prouvait le contraire. Bill demeura silencieux, à l’instar de tous les autres. Finalement, le conflit pris fin aussi brusquement qu’il avait démarré, en se soldant en beauté par le départ fulgurant de Ron qui percuta au passage Bill et Percy dans sa sortie théâtrale. Bill ne tiqua même pas. Il tourna la tête et resta un instant ainsi, à regarder les portes derrière lesquelles son frère venait de disparaître. Une partie de lui tendait à penser qu’il aurait dut le suivre quand l’autre soulignait la stupidité d’une telle idée. Ron était bien trop énervé pour discuter avec qui que ce soit. Mieux valait le laisser se calmer. « Tout va bien ? » Bill fit volte face pour croiser le regard doux et bleuté de Fleur qui avait réussi à s’échapper pour les rejoindre. Il s’apprêtait à répondre lorsqu’Hermione le devança brusquement. « Non ! Non ça ne va pas ! Comment ça pourrait aller avec ces deux... Idiots!? »

Elle avait crié, laissant jaillir sa frustration et Bill arqua un sourcil dans sa direction, surpris par cet éclat soudain. Elle ne tarda pas à se calmer cependant et il détourna son attention d’elle, se contentant d’attraper la main de Fleur, entremêlant ses doigts aux siens dans un geste qui tenait désormais du réflexe. « Ils vont finir par se calmer. » Il l’espérait du moins. Pour leur bien à tous les deux. Bill avait conscience de la naïveté qui s’écoulait de ses propos. Lui même ne croyait qu’à moitié à ce qu’il racontait. Il était bien placé pour savoir que son frère était foutrement têtu et Harry n’avait pas moins de caractère. Hermione avait raison. Ca n’allait pas, vraiment pas. Après avoir échangé un rapide regard avec sa femme, Bill pressa avec douceur le bras de sa sœur. « Ca va aller ? » Elle n’avait pas encore emboîté le pas à Ron, mais il se doutait que ce n’était pas l’envie qui devait lui manquer de le faire. Harry et Ron avaient eut l’infinie idiotie de les inclure Hermione et elle dans leur conflit, enfonçant allégrement des lames dans des plaies encore ouvertes. Bill comptait en toucher deux ou trois mots à Ron quand il se serait un peu calmé.

Un gala de charité dans l’enceinte de Poudlard. Si on avait dit ça à Ash plusieurs années plus tôt, il aurait trouvé l’idée extrêmement risible. Il y serait même sûrement pas allé. Mais cette fois, c’était différent. Cette fois, c’était pour Finnian qu’il y allait. Un gala pour se souvenir des morts de la Bataille de Poudlard. Ce moment tragique où il avait perdu plus qu’un ami, presque un frère. Ah Finn... Presque prêt pour la soirée, Ash embarqua la bourse d’or qu’il destinait aux œuvres de charité. C’était pas énorme, mais le magasin avait réouvert il y a peu et il fallait le temps de renflouer les comptes, il fallait bien commencer par se nourrir, lui et Jamie. En parlant de Jamie… Le Gryffondor entra dans la chambre où le jeune homme était encore à moitié habillé. Alors qu’ils partaient dans 5 minutes. Ash soupira et attrapa sa vieille cravate de Gryffondor qu’il attacha comme un bracelet. Le dernier élément de sa tenue.

- J’pas envie d’y aller, Ash. T'sais c'que ça m'fait de r'tourner là bas... j'pas envie. Pis ça sert à rien...

Ah tiens, il avait failli l’attendre celle là. Il était même surpris de pas l’avoir entendue plus tôt. Bien sûr que Jamie n’avait pas envie, avec tout ce qui s’était produit là bas…

- Écoute, t’as peut-être pas envie, mais moi j’y vais avec ou sans toi. Je veux voir ce mémorial, et son nom… Alors si dans 5 minutes t’es pas prêt, je pars sans toi.

Apparemment, son regard sérieux et ses paroles eurent l’effet escompté et Jamie finit de s’habiller après un bref baiser. Ash lui en aurait voulu s’il avait choisi de ne pas venir. Une fois prêt, ils quittèrent Honeydukes pour prendre le chemin de Poudlard. Plus ils approchaient, plus le jeune homme semblait se sentir mal, aussi, il posa une main rassurante sur son épaule pour le soutenir. Tout en remontant vers le château des flash lui revenaient. Un Troll, une massue, Finnian… Il fallait se montrer brave pour le petit. Si Ash ne l’était pas, alors il s’effondrerait sûrement.

Lorsqu’ils entrèrent dans la grande salle, il y avait déjà pas mal de monde, et en particulier des têtes connues. Potter, Granger, Malfoy, et les autres. Et l’atmosphère était.,. glaciale, malgré cette date du 25 août. Certaines choses semblaient s’être produites durant cette dernière année, et contrairement à ce qu’on aurait pu croire, elles n’avaient pas l’air d’être bonnes.

La soirée « porte-ouverte » de Poudlard avait commencé depuis déjà un petit moment et Ékatérina qui comme tous les autres professeurs y avait été convié ne se sentait pas très à l’aise et pour cause, elle qui n’avait jamais étudié dans cet établissement était désormais entourée d’anciens élèves, qui semblaient tous très heureux de se remémorer leurs souvenirs de jeunesses. Alors qu’elle était en train de passer le temps en squattant le buffet, elle aperçue celui qui a été choisi et se rapprocha de lui afin de lui expliquer son lien de parenté avec le défunt Sirius Black, mais les deux autres membres du trio mythique arrivèrent et les choses tournèrent rapidement au vinaigre, sans trop qu’elle ne sache pourquoi ! En seulement quelques secondes, Harry Potter sortit de ses gongs et poussa Ron Weasley à quitter les lieux avec perte et fracas ! Tout cela devait être causé par de vieilles histoires qu’elle ne connaissait pas et qui de toute façon ne la regardaient pas… Bref tous les ingrédients d’une soirée réussie ! Un peu déstabilisée par ce mélodrame imprévisible, la jeune trentenaire se tourna une nouvelle fois vers le buffet pour attraper un petit four, là sa maladresse reprit le dessus et elle fit tomber le salé sur le carrelage… à cet instant précis elle sentit les yeux de Rusard se poser sur elle, bien décidée à ignorer le regard inquisiteur du vieil homme, elle se baissa pour ramasser l’objet du « drame » et c’est en se redressant, que la slave percuta un torse… « Oh mince… Je suis vraiment Désolée ! » Dit-elle d’une voix gênée tout en se retournant vers le malchanceux qui venait comme elle d’être éclaboussée par le champagne qui était dans son verre. Après quelques secondes, le sorcier en face d’elle grogna et tourna les talons, la laissant seule avec un chemisier trempée… En tournant la tête elle aperçue le vieux Rusard en train de se marrer.

Warren se sent bien auprès de Marcus.
Fort.
Comme si rien ne pouvait l'atteindre.
Alors il marche d'un pas conquérant vers la coupe pas si remplie que ça. Bah alors les survivants, on est trop pauvre pour apporter sa contribution ? Mais bordel, toutes ces pertes humaines et matérielles, c'est à cause de vous, non ? Vous auriez pu courber l'échine et fermer votre gueule pour une fois. Warren dépose la bourse à l'intérieur de l'objet brillant, sacrifice d'or censé apporter la paix à sa famille. Mission accomplie. Il se retourne et sous l'impulsion de son aîné, dépose ses yeux bleus sur une brune seule, à quelques mètres de là. Il hausse les épaules. Ouais, ok. Une joueuse de Quidditch, quoi. Rien de très intéressant. Mais il hoche quand même la tête comme s'il comprenait. C'est quel poste le numéro quatorze, déjà ? Son frère hausse soudain le ton, comme pour la provoquer. Non. Pas comme, réellement pour la provoquer. Sa phrase le met aussitôt mal-à-l'aise. Il esquisse un petit sourire moqueur, mais son esprit s'envole ailleurs. Il n'a jamais été doué pour parler des filles avec les autres garçons, avec son frère. Les gens pensent souvent qu'il est trop coincé, ou trop courtois. La vérité, c'est qu'il ne partage pas du tout leur désir permanent de parler d'elles. C'est chiant les filles. Ça glousse tout le temps, c'est mystérieux et ça sent beaucoup trop le parfum. La dernière phrase de son aîné chasse pourtant son malaise. Rien d'étonnant. Regarde-les. Des traîtres à leur sang, des sang-de-bourbe et des filles comme elle. Ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire. Et malheureusement, on a perdu. L'arrivée impromptue de Darcy lui arrache un sourire plus sincère. Il se retient de la serrer contre lui. Les Flint ne font pas ça. Non merci. Elle risque de m’arracher quelque chose avec ses dents. Il n'a pas le temps de lui dire que tout va bien malgré les circonstances que le numéro quatorze s'approche du trio maléfique. Ses mots claquent comme autant de coups de fouet. Mais Warren ne détourne pas les yeux quand elle essaie de le rabaisser. Il lui accorde même un sourire goguenard suite à son clin d’œil. Parce qu'il a l'habitude des réflexions par rapport à son état de santé, la minceur de son corps et la pâleur de ses joues. S'il complexe, il sait aussi que ça fait du lui un survivant. Quelqu'un qui a bravé la mort. Sauf que lui, on ne lui donne pas tout sur un plateau d'argent comme saint Potter. Saleté d'allumeuse. Il écoute ce qu'elle raconte, sans y croire une seule seconde. Marcus n'est pas comme ça. Il ne s'abaisserait jamais à toucher quelqu'un comme elle. Le numéro quatorze s'éloigne finalement, non sans jeter un verre à la tête de son coéquipier.  La prochaine fois que tu fais un truc du genre, tu seras pas qu'à moitié morte. Il sait pas si elle a entendu. Mais c'est une promesse. Tu touches à mon frère, je te saigne à mort pour te rendre un semblant de pureté.