AFTER THE STORM
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William Weasley
William Weasley
owl box : 91
pseudo : schreave (leslie).
avatar, © : sam heughan, granger.
multinicks : fleur, le clan weasley.
age : vingt-neuf ans.
job : employé chez gringotts.
relationship : éperdument amoureux de sa femme qui porte leur premier enfant.
blood status : une pureté dont il n'a jamais eut que faire et dont il ne comprend pas quelle puisse avoir une quelconque importance aux yeux de qui que ce soit.
patronus : un paon, fier et gorgé de couleurs.

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MessageSujet: deeply (bleur)   deeply (bleur) EmptyMer 30 Aoû - 19:12




You are what I believe
I'll live and die for you
This is all that I need
When nothing is real you are my truth
In the darkness you shine
Can you keep me safe tonight?
When I'm down on my knees
You are what I believe

La sensation lui était désormais familière, la transition exemptée de douleur. Bill transplana et se retrouva brusquement projeté de la devanture de la banque au pallier de la chaumière aux coquillages. Le vent soufflait fort projetant ses cheveux roux autour de son visage lacéré. D'un geste rapide, Bill les ramassa au sommet de sa tête et les attacha en un rapide chignon. Ils commençaient à être vraiment longs, ce que sa mère s'acharnait encore à souligner à chacun de ses passages, s'étonnant un peu plus à chaque fois que la banque autorise une telle excentricité. La plupart du temps ce n'était pas l'envie qui manquait à Bill de lui rétorquer que ses cicatrices étaient plus susceptibles d'indisposer ses collèges et clients que sa longue chevelure, mais il s'était abstenu jusqu'ici, retenant les mots avant qu'ils ne franchissent la barrière de sa lèvre. Il tâchait de ne pas afficher la révulsion que lui inspirait son visage lacéré, y compris avec Fleur qui parvenait néanmoins à s'insinuer dans ses pensées à chaque fois. Elle avait le don de discerner ses troubles avant tout le monde, entre bien d'autres choses.

Sans frapper, Bill poussa la porte de la petite maisonnée et entra. Sa journée de travail l'avait laissé fatigué quoique satisfait. Bill chérissait son travail et avait pleinement conscience de la valeur d'une telle chose en ces temps compliqués. Le boulot lui avait été d'une grande aide après la guerre et c'était toujours le cas. Lorsqu'il officiait à la banque, il ne pensait plus à rien d'autre que le travail. Il oubliait Fred, il oubliait tout. Le soir venu, c'était Fleur qui l'apaisait. Sa présence était tel un baume venu apaiser progressivement la moindre de ses plaies. S'efforçant de faire le moins de bruit possible pour ne pas se trahir, Bill se débarrassa de sa veste avant de se frayer un chemin jusqu'à la cuisine où il trouva Fleur, tournée vers la fenêtre dos à lui. En tâchant de se tenir de sorte à ne pas être trahi par son reflet, Bill se fraya un chemin jusqu'à elle avant de nouer avec douceur ses bras autour de sa taille. Il s'appliqua à ne pas trop la serrer. C'était plus fort que lui. Quand bien même il était bien placé que Fleur n'avait rien de fragile ou délicat, il ne pouvait s'empêcher de songer au bébé et s'employait à mettre dans le moindre de ses gestes toute la douceur dont il était capable. « Bonsoir » souffla-t'il avant d'enfouir son visage contre la nuque de sa femme, y déposant un léger baiser au passage.


Dernière édition par William Weasley le Mer 30 Aoû - 20:30, édité 1 fois
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Fleur Weasley
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multinicks : aucun.
age : vingt-deux années de vie.
job : employée à temps partiel chez gringotts.
relationship : folle amoureuse du père de son enfant. de l'homme qu'elle a épousée il y a quelques années. son coeur est pris et le restera jusqu'à son dernier souffle.
blood status : sang-mêlée de naissance, elle n'en a que faire de ce statut de sang. grâce au côté maternelle, elle possède aussi une part de sang de vélane.
patronus : une blanche colombe.

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MessageSujet: Re: deeply (bleur)   deeply (bleur) EmptyMer 30 Aoû - 20:25


on ne va pas se mentir, mais les journées sont assez longues dans la chaumière aux coquillages. bien que la petite blonde travaille tout de même à temps partiel chez gringotts, ces heures se résument à une petite matinée. la suite de la journée est rythmée par le ménage de la maisonnée, des romans qu'elle lit encore et encore et la cuisine. enfin, elle sort prendre l'air généralement non loin de la maison, profitant de la solitude en attendant le retour de son époux. soupirant lors de son retour, la jeune femme s'installa dans l'un des fauteuils. il faut dire qu'elle déteste transplaner depuis toujours, mais encore plus depuis qu'elle attend un enfant. c'est très certainement mental, bien que, depuis toute petite, elle ne transplanait seulement si elle n'avait pas d'autres choix s'offrant à ses prunelles. passant une main dans ses cheveux blonds ébouriffés, elle prit appuis sur ses jambes. une main sur son ventre, un soupire s'échappant de ses lèvres et elle commença son petit ménage, baguette à la main. ça ne lui prend pas longtemps, mais étant aussi perfectionniste, elle ne peut s'empêcher de reprendre les objets bougeant dans la maisonnée. la jeune blonde a toujours aimé les choses bien faites. enfant, elle reprenait les gestes de sa famille lorsqu'elle vivait encore dans le pays de sa naissance, et il faut bien dire que ces derniers n’appréciaient pas réellement les répliques de la petite sorcière. c'est fou comme un rien peut lui faire penser à sa famille, restée en france. fleur aimerait les voir plus souvent, bien que se soit impossible.

la cuisine n'a jamais été le fort de la jeune française, mais on peut très nettement voir ses améliorations depuis son mariage. elle s’efforce, de temps en temps, à essayer de pondre quelque chose d'élaboré, bien que le résultat ne soit pas souvent au rendez-vous. son regard posé sur la petite pendule, elle se doute de l'arrivée imminente de celui qu'elle aime. fleur quitta les fourneaux une petite dizaines de minutes, le temps de trouver un élastique pour tenir sa chevelure blonde en place le temps de finir de cuisiner mais aussi le temps d'enfiler un petit pull, appartenant à bill. ses prunelles se posent sur un papier, expliquant pas à pas la recette qu'elle a prévu ce faire pour le dîner. absorbée par les écrits de ce papier, qu'elle parcourt encore et encore, fleur n'a même pas entendu la porte s'ouvrir et se refermer. comme toujours, elle sursaute alors que son époux pose ses bras autour de sa taille. « bonsoir » un sourire se dessina sur ses lèvres. la blonde tourna les talons, déposant ses lèvres sur les siennes avant de passer un main dans ses boucles rousses. « ça a été, ta journée ? »
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William Weasley
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MessageSujet: Re: deeply (bleur)   deeply (bleur) EmptyMer 30 Aoû - 21:10




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Il l’aimait. Tellement fort. Plus qu’il ne se serait jamais cru capable d’aimer qui que ce soit. Fleur avait totalement retourné son monde depuis l’instant où il avait croisé son regard alors qu’il était à Poudlard avec sa mère pour soutenir Harry dans le cadre du tournoi des trois (et en l’occurrence quatre cette année-là) sorciers. Il ne se serait jamais attendu à rencontrer sa femme à ce moment là et pourtant. La vie l’avait placé sur le chemin de Fleur et il ne passait pas un jour sans qu’il ne s’émerveille de sa chance franchement insolente. Elle était magnifique, comptant parmi ces femmes sur lesquelles on se retournait dans la rue, mais outre cela elle était forte, foutrement forte. Plus forte que toutes les personnes qu’il avait connu dans sa vie et pourtant il en connaissait des personnes courageuses. Fleur était pleine de surprises et Bill adorait ça. Encore aujourd’hui, elle n’avait de cesse de le surprendre un chaque jour, tel un être constitué de millions de facettes. Lorsqu’elle fit volte face pour presser ses lèvres contre les siennes, Bill lui rendit amoureusement son baiser. Il adorait leurs baisers. Il n’en était jamais rassasié. Ce fut tout juste s’il n’éprouva pas un petit pincement au cœur lorsqu’elle recula légèrement la tête pour s’adresser à lui. « Ça a été, ta journée ? » En parlant, elle passait ses longs doigts dans les mèches rousses qui s’étaient échappées de son chignon fait à la va-vite, ruinant sa maigre tentative de coiffure. Il la laissa faire, son regard oscillant entre le visage de Fleur et ses doigts autour desquels elle enroulait ses boucles rousses. Un doux sourire cornant ses lèvres. « Comme d’habitude. » Il ne s’attarda pas plus que cela sur le sujet. Fleur était particulièrement bien placée pour savoir que la crise actuelle pesait largement sur la banque au sein de laquelle ils officiaient l’un comme l’autre. En dépit de la fin de la guerre, l’humeur des gens demeurait friable et changeante. Bill n’avait pas envie de souligner ce point et devinait sans l’interroger que Fleur non plus. Tous les deux, ils avaient décidés de se focaliser sur des choses positives. Combattre le mal par le bien, comme toujours. Haut les cœurs. Déposant un nouveau baiser rapide sur les lèvres de sa femme, Bill jeta ensuite un coup d’œil au plan de travail derrière elle. « Tu veux que je t’aide à préparer le repas ? » Il avait tout aussi peu d’expérience qu’elle en cuisine et n’allait lui être que d’une aide limitée. C’était l’inconvénient du fait d’avoir une mère excellant dans son rôle de femme au foyer : Bill n’avait jamais eut à se préparer lui même quoi que ce soit jusqu’à l’âge de prendre son envol, sa mère ayant jusqu’alors toujours été disposée à lui préparer des encas. Malgré cela, il était plein de bonne volonté. « Tu ne vas pas pouvoir me placer en première ligne, je risquerais de commettre une erreur fatale susceptible de nous empoisonner, mais il doit bien y avoir des tâches que même moi j’aurais du mal à rater ? » Il déconnait. Plus ou moins. Non, vraiment, il était doué pour plein de choses, mais pas pour ça.
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Fleur Weasley
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MessageSujet: Re: deeply (bleur)   deeply (bleur) EmptyMer 30 Aoû - 23:23


lorsqu'elle pose son regard bleuté sur le visage de son époux, la jeune femme ne peut s'empêcher de se dire qu'elle a eu de la chance de tomber sur lui. elle s'imagine souvent comment sa vie aurait pu être sans bill à ses côtés. la conclusion reste toujours la même, sa vie serait vide de sens. bien que ses géniteurs aient toujours été très attentionnés envers leurs deux petites blondinettes de filles, apolline delacour et son mari avaient tout de même prévu de marier l'aînée, quelques années seulement après la fin de ses études. fleur à sans doutes échappée au pire. enfin, échappée à un mariage arrangé. ses pensées divaguèrent lorsque les lèvres de bill touchèrent les siennes. lorsqu'elle y pense sérieusement, la blonde se dit qu'elle n'a jamais été plus heureuse qu'à ses côtés. avant de poser son regard sur son visage et sa tignasse rousse, fleur ne croyait pas les paroles de ses géniteurs sur leur rencontre, qu'ils se sont aimés dès qu'ils se sont vu. et pourtant. dès que ses prunelles se sont posées sur le weasley, lors du tournois des trois, plutôt quatre cette année-là, sorciers, elle l'a aimé. elle se souvient encore de se sentiment étrange qui lui nouait la gorge dès qu'il était non loin d'elle. c'est une sensation qu'elle n'avait jamais eu avant de le rencontrer. il hantait ses pensées jour et nuit. elle n'avait qu'une seule envie, c'était de le revoir. « comme d’habitude. » fleur ne répliqua pas, comprenant la situation. un sourire se dessina sur ses lèvres rosées, alors qu'elle emmitoufle ses mains dans les manche du pull emprunté à son bien aimé. la blodne a toujours été frileuse, même en plein été elle peut avoir froid, avec trente degrés à l'extérieur. oui, elle n'est pas normal. et oui, elle en est consciente. « tu veux que je t’aide à préparer le repas ? » elle réfléchit quelques instants avant d'hocher la tête. à deux, ils devraient bien pouvoir arriver à faire quelque chose de mangeable. « à deux on devraient y arriver, normalement. » remontant ses manches, la jeune femme tourna les talons pour faire face au plan de travail, puis marqua un arrêt. elle ne sait pas vraiment ce qu'elle fait, ce disant qu'elle aurait dû demander à sa belle-mère, molly, de lui apprendre à cuisiner.  « tu ne vas pas pouvoir me placer en première ligne, je risquerais de commettre une erreur fatale susceptible de nous empoisonner, mais il doit bien y avoir des tâches que même moi j’aurais du mal à rater ? » ses prunelles se posèrent sur son époux. ils sont tout deux terribles en cuisine, quoi que fleur doit avoir un peu plus d'expérience dans ce domaine. la blonde posa un temps de réflexion, regardant la recette plusieurs secondes. « tu peux commencer à couper les oignons, normalement tu devrais y arriver. » ces paroles prononcer, elle plaça ses bras autour de la taille de bill avant de poser, quelques secondes, ses lèvres sur les siennes. le taquiner fait partit de ses passe-temps favoris, après parler toute seule ou à son enfant à naître. « au fait, je vais très certainement demander à ta mère si elle ne peux pas me donner quelques cours de cuisine, histoire de ne pas s’empoisonner par erreur. » un sourire sur les lèvres, fleur est pourtant très sérieuse. elle ne veut pas risquer quoi que se voit avec l'enfant.
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MessageSujet: Re: deeply (bleur)   deeply (bleur) EmptyJeu 31 Aoû - 7:20




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Bill avait été élevé par un couple aimant et c’est cette image qui l’avait porté en entrant à son tour dans l’âge adulte. Bon, bien sûr, il avait eut des petites amies avant Fleur et se doutait qu’elle même avait eut son propre passé amoureux avant de croiser sa route, mais cela n’avait pas de réelle importance. Seul comptait le présent. Elle et lui, tout le temps. Dans sa relation avec Fleur, Bill avait trouvé l’amour qu’il avait toujours envier à ses parents et si l’introduction de sa chère et tendre au sein de sa famille n’avait pas été sans rencontré certaines difficultés, il n’avait jamais lâché. Il était tombé amoureux de Fleur, tête la première. Au final ils avaient été relativement vite tous les deux, mais c’était aussi le cas de Molly et d’Arthur. Aucun des deux couples n’avaient brûlés d’étapes, non. Ils s’étaient simplement trouvés et avaient sentis que leur recherche était terminée. A partir de là, à quoi bon attendre ? A ce jour, Bill demeurait persuadé que demander la main de Fleur était la meilleure chose qu’il avait fait de toute sa vie. A présent, il n’aspirait plus qu’à la rendre heureuse, à prendre soin d’elle. La perspective de leu enfant à naître les comblait tous les deux, bien sûr, mais Bill avait également d’autres plans en tête. Il avait conscience que Fleur s’ennuyait un peu. Sa condition faisait que, à l’inverse de lui, elle ne pouvait pas passer toutes ses journées en ville à voir du monde et, là encore contrairement à lui, elle n’avait pas sa famille à proximité pour la distraire et à la réconforter quand elle en ressentait le besoin. Bill aimait à penser qu’il parvenait à se montrer suffisamment aimant et prévenant pour plusieurs, mais il savait que ce n’était pas pareil. On ne tire pas le même réconfort de son mari que de ses parents ou de sa sœur. Ca n’avait simplement rien à voir. Parfois, Bill culpabilisait presque d’avoir ainsi arraché sa femme à son pays. Son dévouement pour des tâches du quotidien pour lesquelles il n’avait aucune disposition première (comme la cuisine donc) était non seulement né de son désir de passer du temps avec elle, mais aussi de celui de lui montrer qu’il était prêt à s’impliquer à la maison. Il n’avait pas envie de verser dans le cliché du couple où la femme fait tout et où l’homme se contente de s’effondrer dans le canapé en fin de journée. Cela ne pouvait pas être eux. « À deux on devraient y arriver, normalement. » Effectivement oui, s’ils ne plaçaient pas la barre trop haut compte tenu de leur expérience toute relative dans le domaine en question. Bill préférait se contenter de tâches précises et bien définies, le genre que même lui devrait réussir à accomplir. « Tu peux commencer à couper les oignons, normalement tu devrais y arriver. » En guise de réponse, Bill acquiesça vivement de la tête. « Voilà qui devrait être dans mes cordes. » Alors qu’il s’apprêtait à s’exécuter directement, Fleur le coupa dans son élan en l’enlaçant avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Bill lui adressa un beau sourire avant de lui répondre d’un nouveau baiser, doux et ourlé de tendresse. « Tu me déconcentres. » Souffla-t-il.  Non pas qu’il s’en plaignait, loin de là. « Au fait, je vais très certainement demander à ta mère si elle ne peux pas me donner quelques cours de cuisine, histoire de ne pas s’empoisonner par erreur. » Bill garda un instant le silence tandis qu’il tâchait de se figurer deux des trois femmes de sa vie derrière le même plan de travail. Les débuts entre Molly et Fleur (et Ginny) avaient été des plus périlleux. Il avait failli déployer des trésors de patience pour que finalement, ces dernières s’apprivoisent et s’acceptent. Aujourd’hui, la pilule était passée, ce dont tout le monde se réjouissait. « C’est une bonne idée, enfin je ne suis pas sûr de ce dans quoi tu t’embarques, mais je suis certain que ça lui fera plaisir » par le passé, il n’aurait pas put se prononcer ainsi s’en mentir, mais il pensait sincèrement que sa mère apprécierait cette initiative. Fleur et elle étaient deux personnes très différentes, mais Bill leur faisait aujourd’hui confiance pour ne pas s’entretuer s’il les laissait seules dans une même pièce. « Je demanderais juste peut-être à papa de retirer tous les couteaux avant vos leçons, par simple précaution » plaisanta-t'il avant de déposer un nouveau baiser sur ses lèvres.
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Fleur Weasley
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MessageSujet: Re: deeply (bleur)   deeply (bleur) EmptyDim 3 Sep - 20:49


enfant, fleur adorait poser ses petites prunelles sur les moments de joie entre ses géniteurs. elle se souvient encore de leurs danses dans le salon de la demeure française, des sourires collés sur leurs visages. elle rêvait de ça. de trouver un amour tel que celui de ses parents. de fonder une famille qui serait un peu comme la sienne. la dernière chose à laquelle la jeune delacour pensait, c'est de quitter son pays natal. cette idée ne lui avait même pas traversé l'esprit, et pourtant. si on lui avait prononcé ses mots : qu'une vingtaine d'années plus tard, elle serait partie vivre en angleterre, elle ne n'aurait pas été la seule à en rire. car la famille est une chose à laquelle la blonde tient beaucoup. elle a été élevée d'une façon assez stricte, mais avec l'amour qu'une enfant peut recevoir de ses géniteurs. sa famille lui manque, de plus en plus chaque jours. fleur pense aller les voir d'ici peu, bien que le couple soit resté en france plusieurs jours il n'y a pas si longtemps. pour tout dire, elle ne pensait pas que sa famille lui manquerait autant. enfin, elle y pense beaucoup plus depuis l'annonce de sa grossesse. ne pas avoir sa mère à ses côtés pour lui demander des conseils et une petite sœur qui lui poserait ses questions toutes les cinq secondes lui manquent. « voilà qui devrait être dans mes cordes. » les paroles de son époux la font revenir à elle-même. elle ne fait qu'esquisser un petit sourire. c'est fou comme elle n'arrive pas à se sortir sa famille de la tête, alors qu'ils lui manquaient beaucoup moins, il y a deux mois, bien qu'ils lui manquaient tout de même. fleur secoua légèrement la tête, chassant cette idée de son esprit. « tu me déconcentres. » face à cet aveux, la jeune femme ne peut s'empêcher de s'approcher de lui sur la pointe des pieds afin de déposer un baiser dans le cou de son amant. oui, elle aime le déconcentrer, c'est plus fort qu'elle. les paroles prononcées de la jeune française, sur le fait qu'elle voudrait apprendre la cuisine auprès de sa belle-mère, n'étaient pas du vent. en effet, molly est la seule personne à laquelle fleur à pensé pour apprendre la cuisine. malgré leurs débuts, on va se le dire, chaotiques, la jeune femme pense que ça pourrait bien se passer, du moins elle l'espère fortement. « c’est une bonne idée, enfin je ne suis pas sûr de ce dans quoi tu t’embarques, mais je suis certain que ça lui fera plaisir. »  vaquant à ses occupations, c'est à dire, essayer de suite sa petite recette de cuisine sans trop faire d’erreurs, fleur prit quand même le temps de poser son regard sur son époux. « tu le penses vraiment ? » non pas qu'elle met des doutes sur les dires de bill. non. lais elle a, en quelques sortes, besoin d'être rassurée. on peut essaiment dire que la jeune française a été impressionnée lorsqu'elle a rencontré pour la première fois sa belle-famille, et elle l'est encore un peu. elle se sent à sa place, au sein des weasley, mais elle n'a pas envie de faire d'erreurs. « je demanderais juste peut-être à papa de retirer tous les couteaux avant vos leçons, par simple précaution. » les sourcils froncés, la petite tête boudeuse de fleur n'a pas empêché william weasley de poser ses lèvres sur les siennes. bon, il n'a pas tord d'un côté, il faut bien se l'avouer, mais ce n'est pas comme si la relation entre madame weasley et sa belle-fille ne s'était pas arrangée au fils du temps. « je pense que nous sommes assez civilisées pour ne pas s'entre-tuer au milieu de la cuisine. » un sourire de glissa sur ses lèvres, alors qu'elle plaça les divers légumes déjà découpés dans une petite casserole.
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MessageSujet: Re: deeply (bleur)   deeply (bleur) EmptyLun 4 Sep - 10:22




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Bill portait une affection profonde à chaque instant passé auprès de sa femme. La proximité de Fleur l'apaisait plus que n'importe quoi d'autre en ce monde. Quand il se trouvait à son côté, tous les maux du monde se voyaient diminués, noyés sous l'intensité des sentiments qu'il éprouvait à son égard. De bien des façons, Fleur constituait sa force. Elle avait le don de par sa simple présence d'illuminer jusqu'au plus infime des instants de son quotidien, colorant son univers tout entier. Bill n'était jamais rassasié d'elle. Il y avait quelque chose de doux, d'infiniment naturel, dans le fait de se tenir ainsi près d'elle. Il n'avait pas besoin de plus que cela. Il n'avait besoin de rien de plus qu'elle. Elle et le bébé qu'elle portait. Leur bébé. A cette pensée, le coeur de Bill se gonfla d'amour pour sa femme et leur enfant à naître. « Tu le penses vraiment ? » Bill acquiesça d'un petit mouvement de tête. La vérité, c'était que Molly et Fleur ne se comprendraient jamais, pas sur tous les points. Elles étaient tout bonnement trop différentes ce qui n'avait pas à être considéré comme une mauvaise chose. « Bien sûr. » Bill savait sa mère intimidante, d'autant plus lorsqu'il était question du bien-être de ses enfants, mais il la connaissait également suffisamment bien pour savoir qu'elle avait mis beaucoup d'eau dans son vin. Elle prenait sur elle et avait fini par accepter Fleur à bras ouverts dans leur famille. Bien sûr, des brides de conflits persistaient et persisteraient toujours, mais tant que tout le monde y mettrait du sien, il n'y avait décemment aucune raison pour que ça vire au pugilat. Malgré cela, Bill pris néanmoins plaisir à taquiner son épouse à ce sujet. A ses paroles quand à une supposée bagarre en cuisine, Fleur se fendit d'une petite moue tout bonnement irrésistible avant de presser ses lèvres contre celles de Bill qui accueillit ce baiser avec plaisir. Il aurait aimé pouvoir l'embrasser sans arrêt. A chaque instant. Tous les jours. Il éprouvait toujours une forme de regret au moment de décoller ses lèvres des siennes et doutait fortement qu'il en soit jamais autrement. « Je pense que nous sommes assez civilisées pour ne pas s'entre-tuer au milieu de la cuisine. » Bill arbora une expression sérieuse, effet amoindri par l'éclat rieur qui persistait dans son regard. « J'espère bien. » L'inverse l'aurait beaucoup contrarié. Sur ce, Bill se détacha à regret de sa femme pour s'acquitter de la tâche qu'elle lui avait confié quelques instants plus tôt. S'installant à table, il se lança, épluchant les oignons avec un soin méticuleux, ses traits dénotant sa concentration. Bien vite, il pris le coup de main, s'exécutant avec des gestes méthodiques quoiqu'un peu lents. Il avait un peu avancé dans sa tâche lorsqu'il rouvrit la bouche. « J'ai posé mon après-midi demain, au boulot. » Lança-t'il soudain en jetant un rapide coup d'oeil derrière lui, pour guette la réaction de son épouse. « On pourra passer l'après-midi tous les deux, ici ou en ville ville, ce que tu préfères. Qu'est-ce que tu en dis ? » Il n'avait pas pris sa demi-journée car il était fatigué, non. Il le faisait pour Fleur. Il avait conscience que sa situation n'était pas aisée. Bien sûr, en ces temps difficiles, ce n'était le cas de personne, mais, à l'inverse de Bill, Fleur était loin de chez elle et sa grossesse la poussait à ralentir le rythme. Bill la connaissait sufffisamment bien pour deviner que ses après-midis étaient longues. Il songeait aussi à passer ses vacances à venir avec elle, en France, dans sa belle-famille. Fleur avait besoin de ses parents et de sa soeur cadette et Bill lui-même n'avait rien contre l'idée de s'éloigner un peu, ne serait-ce que pour quelques jours. Il allait plutôt bien, mais il n'avait de cesse de s'inquiéter pour ses proches. Fleur comptait parmi ces derniers, bien sûr, mais il était surtout préoccupé par certains de ses frères. Ces derniers temps, il se sentait incroyablement empoté. Il avait toujours le sentiment de dire ou faire ce qu'il ne fallait pas, lui qui avait toujours eut un don pour adopter le bon comportement au bon moment. Cette maladresse ne lui ressemblait définitivement pas.
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