AFTER THE STORM
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 — i'll keep my lanterns lit (andromeda)

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AuteurMessage
Dean Thomas
Dean Thomas
owl box : 58
pseudo : the true diva.
avatar, © : markel, adl.
multinicks : nope.
age : nineteen years old.
job : illustrator and photograph.
relationship : it blossoms.
blood status : thinks he's a muggle-born, but is actually a halfblood.
patronus : a parrot.

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MessageSujet: — i'll keep my lanterns lit (andromeda)   — i'll keep my lanterns lit (andromeda) EmptySam 2 Sep - 0:02

if you had a single flaw,
you just could not last forever, could you?
you just could not last for me

le chaudron baveur. ça f'sait longtemps que t'y avais pas mis les pieds. y a des sourires qui s'illuminent quand on voit ton visage traverser l'pub. tu serres la main d'un ou deux clients habituels à qui t'as déjà offert des pintes de bièraubeurre, mais t'es pas là pour ça, t'es pas là pour eux. t'es que de passage et tu sors ta baguette maintenant, pour tapoter la bonne brique du mur derrière l'auberge. ça s'ouvre alors sur la voie pavée très célèbre que t'arpentais pour la première fois à tes onze ans : le chemin de traverse. ils ont fait un bon boulot pour réparer les dégâts causés par les mangemorts, c'est presque comme neuf. t'as l'impression d'marcher sur des souvenirs, mais qu'tu dois rester sur la pointe des pieds, parce que tout semble encore trop fragile et qu't'as peur de tout casser. y a eu un bon moment où tu pouvais pas t'montrer ici comme ça, en plein jour, sans voir placardé sur tous les murs les visages de tes amis, élevés au rang d'ennemis publics. sans craindre aussi pour ta propre peau, toi l'sale sang-de-bourbe qui a refusé d's'enregistrer à la commission. tu voulais pas tomber si bas. tu voulais pas courber l'échine et devoir affirmer devant qui que ce soit — et encore moins ce crapaud d'ombrage, que t'es un imposteur. parce que tu l'es pas du tout, et que la magie qui t'coule dans le sang, tu la mérites autant qu'elle. tu voulais qu'aucune vie ne paye le prix d'une fausse accusation. ni la tienne, ni celle de tes proches. alors non seulement tu as résisté, mais tu as aussi fui. fui comme un acte de bravoure et non de lâcheté. tu voulais ainsi t'épargner azkaban et le baiser des détraqueurs, ainsi qu'éloigner tes proches du danger. tes parents n'avaient rien à voir avec tout ça, et tu préférais les laisser dans l'ignorance pendant des mois, disparaître sans dire un mot pour revenir en vie, que de les perdre dans un combat qui n'est pas le leur. tu préférais serrer une dernière fois seamus dans tes bras et refuser de te réfugier chez lui pour qu'il soit sain et sauf lui aussi. tu ne voulais pas qu'on le blesse, qu'on le punisse parce qu'il t'aurait aidé. parce qu'il a l'sang qu'il faut, lui. et qu'toi t'es qu'un aimant à ennuis.

alors ça t'fait tout bizarre, de remettre les pieds ici. tu sens ton cœur qui bat la chamade à chaque chapeau pointu qu'tu croises. sorciers et sorcières ont repris leur train de vie. mais toi, t'as l'impression que les machines ont du mal à r'démarrer. t'as l'impression qu'il manque un rouage pour qu'tout fonctionne comme avant. t'as l'impression d'l'avoir perdu sur la route. t'es une lampe torche qu'on a vidée de ses piles pour faire marcher autre chose — autre chose qu'on a finalement perdu. t'sais bien que t'étais l'moteur du groupe, pendant le voyage. le jeune, le gaillard. et t'as prêté tes batteries à tous les autres, pour qu'ils s'rechargent, pour qu'ils s'réchauffent. et il restait plus qu'toi et l'gobelin, tous les deux à plat. pendant encore un moment, t'as usé tes dernières ressources, t'as roulé sur la réserve. et aujourd'hui tu sais pourquoi t'es fatigué, pourquoi t'arrives plus vraiment à avancer, à tourner la page. c'est parce qu'ils sont tous morts avec une partie de toi. avec des sourires et des mots que t'as prêté pour remonter l'moral, des sourires et des mots que t'as besoin, là, maintenant. mais y a plus personne, tout le monde dort six pieds sous terre. et tu r'penses à la minute de silence consacrée à gornuk, cresswell et tonks. tonks, putain. c'est pour lui que t'es là, c'est pour lui que tu marches aujourd'hui, jusqu'au petit appart', au bout de la rue, où on t'a dit qu'son épouse vivait. t'étais déjà venu, mais elle avait pas voulu te voir, t'espères que cette fois, elle aura changer d'avis. parce que t'as besoin de ça, t'as besoin de retrouver un semblant d'lui. parce qu'il a gardé, en mourant, un semblant d'toi.

tu toques, les yeux au sol, une main qui serre une sangle de ton sac à dos. et t'attends là, lèvre mordue, paupières lourdes, te jouant mille dialogues dans la tête.
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Andromeda Tonks
Andromeda Tonks
owl box : 36
pseudo : emie
avatar, © : Jenn Connelly, Rivendell (av), Astra (sign)
multinicks : nope
age : quarante-six ans, déjà.
blood status : carmin d'une pureté presque exaspérante.
patronus : une gazelle, aussi rapide qu'agile.

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MessageSujet: Re: — i'll keep my lanterns lit (andromeda)   — i'll keep my lanterns lit (andromeda) EmptySam 2 Sep - 21:49

i'll keep my lanterns lit
Ted, à sa façon, était un peu comme une allumette. Vous suffit de craquer le bout de bois pour qu’il illumine la pièce en l’espace de quelques secondes, à peine, chassant les pénombres sur son passage aussi sûrement qu’un patronus repousse un détraqueur. Après ça, on ne voit plus qu’elle, que sa flamme dansante dans une semi-obscurité devenue rassurante. On ne sent plus que sa chaleur qui apaise petit à petit chaque tension. Ted, c’était une foutue allumette et maintenant qu’il est parti, elle a l’impression que l’obscurité du monde va l’avaler tout entière.

P’t’être que c’est un juste revers de médaille.
P’t’être qu’il y a un prix à payer. Après autant d’années de bonheur, y’a p’t’être un statu quo à prendre en compte. Il y a un tas d’histoires que ses "p’t’être" peuvent pas recouvrir, alors vaut mieux qu'elle arrête d'y penser.

Ca s’est atténué, avec les mois. C’est pas parti, bien entendu. Ca partira certainement jamais, elle n’est ni stupide, ni assez naïve pour y croire. Mais un jour après l’autre, ça s’apaise, ça s’estompe – et heureusement, parce qu’une telle douleur, ça ne devrait même pas être permis.
Parce que y’a Teddy qui panse ses blessures. Il le fait pas intentionnellement, il s’en rend même pas compte. Elle s’en rendait pas compte non plus, au début. C’était ce nano-sentiment, volé entre deux rires, entre deux sourires, entre une histoire du soir et un baiser sur le front. Elle avait oublié c’que ça faisait et c’que c’était, ce genre d’insouciance.

La guerre a changé un tas de choses. Un tas de sentiments. Un tas de relations. Un tas d’habitudes. Mais c’est la deuxième fois que ce garçon vient frapper à sa porte, alors quand, après l’avoir ouverte, ses yeux se posent sur sa silhouette, elle est incapable de réagir. Elle se rend soudainement compte qu’elle va définitivement avoir besoin d’une flasque de Whisky si elle veut affronter la situation qui commence doucement (mais sûrement) à se dessiner sur le pas de sa porte. Quand il ouvre la bouche pour se prononcer, elle lui claque la porte au nez sans plus de cérémonie. Tant pis pour l’idée d’affronter l’énergumène qu’elle a laissé derrière elle. Tant pis pour les bonnes résolutions prises, la première étant de ne plus nier ou contourner les situations difficiles. De toute façon, les bonnes résolutions, c’est pour les sorciers toqués. Toute personne saine d’esprit sait qu’il est impossible de tenir une résolution : la nature humaine,c 'est comme les habitude, ça ne se change pas. Et tandis qu’elle fait le chemin jusqu’au salon, elle ne peut s’empêcher de se demander si ce gamin est sourd ou idiot. Ou peut-être les deux ? Qu’est-ce qui a pu lui échapper dans ses paroles ? Je-ne-suis-pas-intéressée. C’est pas compliqué, pourtant. C’était peut-être sa façon de le dire. Peut-être qu’elle n’y croyait pas elle-même. Comment aurait-il pu gober ses paroles, si elle, elle n’y croyait pas ?

Alors, elle fait demi-tour en râlant, puis ouvre la porte. Il n’a pas bougé. " Navrée, la porte m’a échappé des mains ", finit-elle par murmurer après quelques secondes de silence. C’est plutôt le semblant de contrôle qu’elle a sur son mauvais caractère qui est occupé à lui échapper, m’enfin. Elle hausse doucement les épaules, lève les bras en signe d’incompréhension, tout en cherchant son regard. " Qu’est-ce que tu attends de moi ? " Elle marque une pause. " Je t’ai déjà dit que je n’étais pas intéressée. " Sa voix tremble un peu, part dans les aigus. Vaut mieux qu’elle se taise. " S’il te plaît. " Laisse-moi, n’me laisse pas. J’veux savoir, j’veux rien savoir. La frontière est fine, imperceptible.
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