(darnie) - we’re not best buds. - seriously? we’re buds. - okay, we’re buds.

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isak: breathe if we're best buds
sana: ...
isak: wait why are you turning blue?

Il a encore réussi à faire crever une plante. Heureusement, c’est un cactus, rien de primordial pour ses potions, donc. Mais réussir à tuer un cactus. Quand même. Justin va encore se foutre de sa gueule, et ça l’irrite d’avance. Il a toujours été relativement bon en botanique. Avec les plantes magiques, quoi. Les plantes moldues ? Même pas la peine d’essayer. Aucune n’a résisté à son mauvais karma. Il leur donne trop d’eau, il s’en occupe trop. Les plantes moldues demandent moins d’entretien. Du coup il a noyé son cactus. Good job, Erns. Il hésite à jeter la plante maudite et en racheter une nouvelle, histoire de cacher son échec à son ami. Il remarquera rien. Ernie sait qu’il se fait des illusions et que Justin finira bien par le voir, que le cactus a un bulbe de plus que celui d’avant. Mais il ne perd rien à essayer. Alors dans un mouvement fluide, il fait tomber le cadavre molasse de feu le cactus dans un sac qui va aller jeter dans une poubelle publique, histoire d’éviter que Justin ne tombe dessus par hasard. Mais alors qu’il ouvre la porte du café -fermé pour congés- il tombe nez à nez avec une jeune femme. Parkinson. Merde. Il a oublié. Euh.. Quelle journée de merde. C’est aujourd’hui qu’ils sont censés élaborer les boissons servies pendant la saison hivernale. C’est pour ça que la Darcy a les bras chargés d’échantillons d’ingrédients en toutes sortes. Y a que ses yeux qui dépassent de la pile de boites qu’elle trimballe et ça le fait presque rire. S’il savait encore rire. Salut. Il fait un signe de tête en direction de l’intérieur Prends tes aises, j’vais juste jeter Carl, je reviens. Il évite son regard, trop honteux et, avant de refermer la porte, lance, inquiet. Darcy ? Si Justin te demande, je suis allé chercher un chaudron. Lui dis rien pour… Carl. Il ignore si Darcy sait qui est Carl, mais elle est déjà venue assez souvent pour savoir que les plantes de Justin ont toutes un nom. Quelques dix minutes plus tard, il est de retour, priant pour que son ami n’ait pas décidé de se pointer au café. Mais Darcy est toujours seule. Hallelujah. Il poste le nouveau cactus sur la table à côté d’elle et va chercher le pot vide de Carl. Tu sais que je t’aime pour tes talents de potionniste, mais je t’en prie, dis-moi que tu sais rempoter un cactus. Il lui lance un regard suppliant. Sauve-moi la vie, Darcy, s’il te plait, Justin va me trucider. Il prie tous les dieux, Merlin et Colin de bien vouloir interférer en sa faveur. Pitié.

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Tu aimais le rouge, plus que tout. Tu aimais t'habiller de rouge, de blanc et de noir. Tu as délaissé le vert et l'argent qui faisaient honneur à ton ancienne maison du temps de Poudlard, parce que quand on dit Parkinson, on pense à Serpentard. Un t-shirt large rouge clair sur le dos rentré dans un pantalon noir, des chaussures blanches, tu soignes ton apparence. Tu aimes la mode plus que tout, c'est l'une des choses où tu reconnais que les moldus sont doués. Des lunettes sur le sommet de ton crâne pour empêcher tes cheveux de jais de te tomber sur le visage, tu marches les bras chargés, seuls tes yeux sont visibles par dessus la pile de boîte qui encombrent tes bras frêles. Pas une seconde de répit, Ernie est devant la porte. Tu lui adresses un sourire, en espérant qu'il n'a pas oublié la raison de ta venue. Ensemble vous préparez les recettes qui seront servies dans son café durant la fin de l'année, tous les deux doués dans le domaine des potions c'est quelque chose que tu adores faire en sa compagnie. « Salut Ernie. Pas de soucis, je t'attends là. » Tu rigoles lorsqu'il parle de Carl, au vu de ses actions il doit sans aucun doute faire référence au cactus qu'il a entre les mains. Cette fois-ci en revanche, tu exploses de rire. « Je ne dirai rien, c'est promis. » Tu poses tes cartons sur la table la plus proche que tu puisses trouver, enlève tes lunettes de soleil du sommet de ton crâne et attache tes cheveux rapidement afin qu'ils ne te dérangent pas dans les préparations à venir. De retour, tu hausses un sourcil interrogateur face à la question de ton interlocuteur, mais finalement c'est de courte durée. Peu importe, tu sais le faire, autant mettre tes talents à contribution. Tu n'étais pas la meilleure lorsqu'il était question de botanique pendant tes études à Poudlard, mais c'était une matière que tu appréciais, et tu as toujours écouté. Alors rempoter un cactus est chose aisée pour toi. « Bien sûr, il me faut juste un pot et du terreau. » Tu lui adresses un petit sourire, prenant le cactus entre tes longs doigts fins. Ta mère t'as toujours dit que tu avais des doigts de pianiste, mais tu ne l'as pas écoutée, préférant t'écorcher la peau en faisant du sport, te les brisant une batte à la main, le cul sur un balais. Mais c'est ce que tu aimes par dessus tout. « Tu aurais quelque chose à boire ? Il fait une chaleur intenable dehors, je n'en peux plus. » Tu accentues le ton sur tes derniers mots histoires de dire c'est pas une question, file moi un truc à boire, mais politesse oblige.

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Il a envie de l'embrasser. Platoniquement évidemment, mais vraiment, il a envie de l'embrasser. Parce qu'il aurait surement fini par tuer le nouveau cactus avant même que Justin ne le voie. Il s'appellerait Carl aussi, voilà, baptisé à la va vite. Mais qu'importe, il faut qu'il fasse illusion. Me déçois pas, Carl Junior, pense-t-il en toisant la plante. C'est la faute de Justin, ça. Il n'aurait jamais pensé à parler à une plante avant lui, il n'aurait pas même pensé à considérer une plante comme un vrai être vivant. Mais maintenant ? Certaines ont même une personnalité. C'est ridicule. Alors lorsque Darcy lui demande du terreau, un pot et à boire, il hoche docilement la tête. Quelques minutes plus tard, il revient avec l'ancien pot de Carl Père, un sac de terreau stocké dans l'arrière salle. Alors qu'elle s'affère, il fouille dans les placards à la recherche de quelque chose de froid. Parce qu'il fait chaud, et qui a envie de boire du café quand il fait chaud ? Ernie. Mais pas Darcy. Il revient avec une cruche de thé glacé concocté par Justin la veille. Le thé, c'est vraiment pas son truc, alors il se fait un café. Lorsqu'il revient, Carl Junior trône sur la table, fièrement. Il pose sa tasse sur la table, la cruche avec un verre en face de Darcy et se penche en avant pour embrasser sa joue. Darcy, tu es ma sauveuse. T'es plus efficace que Potter ! Il sourit de toute ses dents, un sourire même pas forcé. C'est assez rare ces derniers temps pour être noté. J'espère qu'il remarquera rien, sinon je vais devoir déménager. Et il espère que Darcy l'accueillera chez elle. Dis-moi tout, mon chat. Comment va la vie ? Ca fait un bail qu'ils se sont pas vus, et vu l'intérêt -minime- qu'Ernie porte au quidditch, il n'a pas vraiment de nouvelles de son amie. C'est drôle de la considérer comme une amie. Il la connaissait pas il y a encore un an. Mais depuis, beaucoup de choses ont changé. Alors qu'elle lui fait un petit résumé des dernières semaines, il parcourt les boites qu'elle a ramenées. Du sang de salamandre ? Sympa, ça me parle bien. Après le frappuccino licorne à la mandragore, l'espresso pimenté à la salamandre. Ca va faire un tabac. Je sais pas c'que je ferais sans toi. C'est sincère, vraiment. Il le cache derrière un sourire moqueur, mais son regard ne ment pas. Il l'aime vraiment, la Parkinson. C'est un peu comme une bouffée d'air frais dans l'abysse qu'est devenue sa vie.

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Un instant plus tard, le blond se pointe du terreau en main, l'ancien pot de Carl sous le bras et du thé glacé. Quoi de mieux ? En l'espace de quelques minutes, Carl Junior est installé dans sa nouvelle maison. « C'est le plus beau compliment que tu puisses me faire. » Tu lui adresses un clin d'oeil, mais derrière ton humour et ton sarcasme se cache une triste vérité. « Ne lui donne pas trop d'eau, un peu de chaleur et il devrait survivre. » Tu lui adresses un regard menaçant, mais sans méchanceté. Tu l'adores Ernie, tu ne voudrais jamais lui faire de mal. Mais tes paroles reflètent tes meilleurs conseils pour un as de la biologie comme lui, non loin de là l'envie de replanter un deuxième Carl Junior dans quelques jours. Comment va la vie ? Oh maman est morte, papa est insupportable, Pansy squatte la maison. La routine chez les Parkinson. Te raclant la gorge, tu cherches tes mots. « Oh tu sais la routine, » tu lâches un rire jaune qui s'étouffe dans ta gorge, ce qui est loin d'être ton habitude, laissant présager une mauvaise nouvelle. « Je ne supporte plus vraiment mon père par rapport à ce qu'il a fait à ma mère, et le quidditch est sans la doute la seule chose stable dans ma vie en ce moment. » Tu ricanes, tu te fais pitié à toi-même du sort qui t'es lancé, d'à quel point ta vie est nulle. Mais tu retrouves vite ton sourire face au compliment de ton ami. « Tu ferais rien du tout, tu serais à la rue parce que ton café ne marcherait pas. » Tu rigoles, tu le taquines. Tu bois une gorgée de ton thé. « Je t'ai noté quelques idées sur un carnet attends que je le retrouve. » Tu te lèves afin d'aller chercher le dit-carnet dans ton sac, marmonnant du charabia. « Trouvé ! Et toi alors ? » Concernée, inquiète. Parce que tu sais qu'il va pas bien Ernie, i a beau dire le contraire, vous êtes tous les deux des épaves.

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Il hoche la tête quand elle lui explique qu'il ne faut pas donner trop d'eau, bon sang Ernie, you had one fucking job. Justin va le trucider, jamais il ne mordra à l'appât. Il aime beaucoup trop ses plantes pour ça. C'est comme essayer d'usurper l'identité de Fred et George -leurs chiens, pas les jumeaux Weasley- : impossible. Mais au moins, il aura de quoi le remplacer. Remplacer un stupide cactus, c'est pas comme remplacer une personne, pas vrai ? Soudainement, il se demande si Justin aura le coeur brisé en découvrant la disparition de Carl Senior. Mais heureusement, la conversation suit son cours. Problème avec son père, passion pour le quidditch. Rien de nouveau sous le soleil. Un peu comme chez lui. La routine. C'est usant, la routine, ça l'épuise. Et quand elle ricane et lui rappelle que effectivement, sans elle, il n'est rien, il esquisse un sourire. La modestie, une vertu bien connue des Parkinson. Il sait bien qu'elle plaisante, mais elle n'a pas tort. Leur amitié est inattendue, rafraichissante. Son visage, son être, n'est en rien lié à Colin. Oh, elle sait ce qu'il s'est passé, il lui en a parlé pendant des heures déjà. Mais elle ne l'a pas connu, ne fait pas partie de leurs trop nombreux amis communs. Son visage ne lui évoque pas le fantôme du jeune Gryffondor. C'est peut-être pour ça qu'il est si ouvert avec elle, qu'il arrive à être léger. Parce qu'être désinvolte, malgré sa nature nonchalante, ça fait bien longtemps qu'il ne l'est plus. La guerre, le deuil sont passés par là, lui enlevant cette naïveté innocente qui le caractérisaient. Il parcours le carnet. Elle a déjà noté quelque chose en rapport à la salamandre. Parfait. Il est absorbé dans sa lecture lorsqu'il remarque qu'il n'a pas répondu. Et lui? Quoi de neuf? Rien. C'est désespérant. Il ricane, rire jaune. J'ai réussi à tuer cinq plantes en deux mois. Justin a encore rien remarqué. C'est la chaleur, tente-t-il de se répéter. Il a pas vraiment squatté le côté moldu ces derniers temps, je crois que la mort de ses parents le tracasse. Il grimace. Chacun a trouvé refuge dans le monde le moins familier, celui qui leur permettrait de rebondir après la tragédie. Sinon, on survit comme on peut. Avec la commémoration qui approche, c'est pas vraiment la joie. Ni pour lui, ni pour ses amis. En fait, c'est même tout l'inverse. Voir toutes ces têtes de plouc..., il ricane à nouveau. Elle sait très bien que certains de ses amis sont compris dans les têtes de plouc en question. ..ça va juste me donner encore plus envie de me pendre. Il ne sait pas à quel point elle sait lire en lui. Ca fait longtemps qu'il a arrêté de blaguer sur la mort et le suicide avec Justin. Parce qu'il sait que derrière l'ironie se cache un aveu bien plus lourd. Mais c'est Darcy, pas Justin, alors il voit pas comment elle pourrait le comprendre.

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Cinq plantes en deux mois, tu n'as qu'une seule envie, rire. Il doit bien se douter qu'intérieurement tu te fous lamentablement de sa gueule, pour toi c'est facile. Tu n'as jamais eu de facilités en botaniques comme tu en as avec les potions, mais ce n'est pas la matière la plus difficile que tu as eu à suivre dans toute ta scolarité. A vrai dire, c'était sans doute l'une des plus simples. Et puis rempoter une plante, bordel. Même un moldu sait le faire non ? Tu devras peut-être lui apprendre un jour, pour éviter de devoir passer au café tous les deux jours afin de rempoter un nouveau cactus. Non pas que l'idée de passer plus souvent que d'habitude te dérange, au contraire. L'idée de passer du temps avec Ernest est rafraîchissante, tout comme lui. Vos caractères complètement opposés, dès le moment où tu poses tes yeux sur lui tu la fermes avec ta suprématie du sang parce que tu sais que ce n'est pas quelque chose en laquelle le blond croit, il n'a pas été élevé de la même manière que toi et tes soeurs, heureusement ou malheureusement, telle reste la question. Tu envies parfois ton ami, qui a l'air si léger d'esprit parfois. Mais tu sais que derrière tout cela se cache une réalité toute autre ; plus sombre, plus macabre. Sur ce point, vous vous ressemblez en revanche. Tous les deux aussi pourris l'un que l'autre de l'intérieur à coup sûr. Si c'était possible de voir l'intérieur de ton corps, tu verras sans doute ton coeur recouvert de ronce ou de pourriture, parce qu'il est sans doute dégueulasse, pourri de l'intérieur pour penser comme cela non ? « Je sais. Cette idée de commémoration, c'est vraiment de la merde. Je pense pas que ça puisse aider quelqu'un à faire son deuil, mais soit. » tu soupires, lève les yeux au ciel. Une commémoration pour les héros c'est sans doute l'une des pires idées du siècle, ils sont morts qu'est-ce qu'on s'en fout ? Ils sont morts, pénards, tranquilou pépère on ne sait où, pendant que vous vous êtes bien vivants. Bien vivants à galérer comme des chiens dans cette réalité de merde. « Si tu te pends qui va me remettre dans le droit chemin Macmillan ? » tu grognes, à moitié sérieuse. T'as pas envie de perdre quelqu'un d'autre, encore moins pour une suicide, qui est à tes yeux la pire chose que l'être humain puisse faire, l'acte extrême de la couardise. Tu frissonnes en voyant sur tes paupières fermées l'image d'un Ernest, le corps inanimé au bout d'un corde. Mais tu reprends tes esprits, ton visage impassible, ton air hautain ; tu ne laisses pas transparaître tes émotions. Parce que ressentir, ça peut apporter de la faiblesse. Et une Parkinson faible, c'est pas le bon plan. « On peut commencer où j'ai d'autres plantes à rempoter ? » Tu lui adresses un sourire moqueur, un clin d'oeil. Déterminée, t'as pas envie de rester pendant des heures à papoter ongles et manucures.

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C'qu'elle dit sur la commémoration résonne douloureusement en lui. Elle a pas tort, se réunir, célébrer le renouveau, ça aide en rien à oublier le passé, à le rendre plus facile à vivre au quotidien. Ca peut même empirer les choses : rassembler les veuves, les orphelins, leur dire que la vie continue, qu'on a gagné, qu'il faut se réjouir d'être toujours en vie. Super. Puis ils sont morts, ça les fera pas revenir. Rien ne peut rendre les choses plus faciles. Rien. Elle boit une gorgée de thé puis elle rebondit habilement sur sa mention du suicide. La remettre dans le droit chemin.. Darcy, c'est pas un cas perdu, ça non. Mais c'est pas non plus une mince affaire. C'est une foutue tête de mule. Déjà que les faibles d'esprit suivent les percepts qu'on leur a appris pendant leurs enfance, autant dire qu'une tête aussi remplie que celle de Darcy suit ces precepts, les comprend et les tourne à son avantage. A real piece of work, en sorte. Mais elle a raison. S'il se pend, comme il y a si souvent pensé, elle deviendra un cas perdu. Personne ne veut se mesurer à Parkinson, personne ne veut se sacrifier pour essayer de lui faire changer d'avis. A croire qu'Ernie est la seule personne courageuse de ce monde. Il se fait pas d'illusions pourtant, il le fait surtout pour s'occuper l'esprit. Puis il l'aime beaucoup Darcy, ça lui fait de la peine de voir un esprit si vif penser des choses si laides. S'il meurt, il ne reste plus que les Parkinson et les Flint pour elles. Des tares dans la race humaine, en somme. Il lui adresse un sourire mais ne répond pas. Ils le savent très bien, que personne ne la remettra dans le droit chemin. Pas même Ernie. Mais il a une chance. Autant de pas la gâcher. Si sa propre vie est détruite, ce n'est pas une raison pour détruire celle des autres. Le silence, la tension, sont rompus par une question bien plus légère, qui le remet en mouvement. J'ai déjà rempoté les autres. Pas aussi bien, mais c'est fait. J'espère qu'elles resteront en vie, elles. Justin le tuera sinon. La mort des ancêtres passe encore, mais celle des enfants ? Jamais. Il agite sa baguette et deux chaudrons s'envolent depuis la réserve jusqu'à leur table. Il faut trouver des jolis noms pour que les moldus y croient. Attends... Il pose ses yeux sur la fiole de sang de salamandre. J'ai un doute. Le sang de salamandre, ca pique ou c'est glacé ? Pour survivre aux flammes, la salamandre doit bien être un animal au sang froid... Non ? Ou alors est-elle fait de chaleur jusqu'au plus profond de son être ? Il n'a jamais vraiment prêté attention à cet ingrédient, surtout pas ses qualités gustatives. Allez, qui se dévoue ? J'ai avalé le venin de Doxy la dernière fois, mauvais souvenir. Il bat des cils, espérant que Darcy céderait.