AFTER THE STORM
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 so far away. (r/lavender)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Alicia Spinnet
Alicia Spinnet
owl box : 226
pseudo : un colibri bleu.
avatar, © : crystal reed, marine (avatar) - tumblr (sign).
multinicks : not yet.
age : twenty-three yo.
job : chaser in the appleby arrows (quidditch team).
relationship : free is the breeze while the forbidden wine is consumed
blood status : half blood, no more no less.
patronus : a wild and proud crow.

so far away. (r/lavender) Empty
MessageSujet: so far away. (r/lavender)   so far away. (r/lavender) EmptyMer 30 Aoû - 16:37

Et la toupille tourne.
Elle tourne comme la chance tourne.
Un simple jeu de va et vient. Aussi simple soit-il peu d'entre vous ont eux le loisir d'en bénéficier. Une existence pour une existence, voilà ce qui est déjà gagné. C'est ce que l'on se dit pour consoler les maux des bribes de ceux qui ont payés. Le coup a été aussi prompt et inattendu que l'impact de la guillotine, il fut une époque. L'homme aurait du apprendre de ses erreurs, de ses actes de veangeances, de cette avidité de pouvoir … mais il n'a rien compris. Alors oui, la toupille tourne sur elle-même pour une pirouette longue – parfois latente – mais parfois elle s'affole puis se fixe  pour laisser l'influence du hasard lui dicter sa conduite. Une pensée surgit de nulle part alors que ton regard d'encre digne d'un ciel d'orage se perd dans la contemplation de la grande tour de la capitale. Cet édifice dont l'immense horloge rythme le quotidien des travailleurs et attire l'attention des touristes. Les aiguilles. C'était certainement cela qui t'avait mise sur la voie d'une philosophie un brin trop réaliste sans doute. A force d'écumer tes nuits dans les lignes des écrivains, tu te perds mon ange. Ta raison se manifeste, cela lui ressemble bien à cette minable curieuse comme si la dualité n'était pas une discussion quotidienne à mener. Tss, il fallait que la traitresse en rajoute une couche. Si un jour ta carrière sportive prenait fin, tu finirais dans les corridors de Sainte Mangouste. Tu secoues la tête comme pour masquer cette conversation ridicule n'ayant ni queue ni tête. Ni plus ni moins, telle était l'expression que tu empruntais depuis toujours que cela pour justifier un fait ou tout simplement pour donner une réponse. Des paroles vagues, des mots sommaires dont le sens n'en demeure pas moins concret. Les coudes posés sur la rambarde d'un pont donnant sur le fleuve de Londres, ta vision s'ajuste aux battements des ailes du vif d'or qui vole à ton coté. Statique, la petite balle dorée a la faculté d'agir comme un anti-stress moldu. Sa présence est réconfortante et le bruissement de ses ailes délicates s'élève doucement tel un souffle dans le vent. Ce vif d'or a une histoire débouchant sur la toute première victoire de ta figure maternelle. Il y a de cela de nombreuses années en arrière, certes, mais elle te l'a confiée avec cette intention de bienveillance, de protection. Là où elle a grandit, l'univers dans lequel elle s'est construite ta mère songe que le destin n'est pas déterminé, qu'il est juste une rengaine fataliste pour dissuader les plus fragiles. A ce juste titre, le hasard à le droit de s'exprimer pour lui faire front et déstabiliser cette notion fatidique d'un chemin tout tracé. Le hasard se mêle de tout, Alicia. Parfois même d'une manière que l'on aurait même pas soupçonnée. La vie lui avait donné raison à plusieurs reprises mais aujourd'hui ? Tirer de ta songerie passagère par le cri d'un gamin qui semble faire un caprice – c'était même une certitude – tu attrapes la balle volante pour la ranger dans ta poche. Il était temps d'effectuer ce pourquoi tu avais quitté plus tôt l'entrainement de quidditch. Une demande accordée par le coach et cela était loin d'être le cas du capitaine. Ce sentiment soudain mettait du beurre dans les épinards. Prenant soin de noter les alentours de la rue, tu attends qu'un vieillard à canne passe pour transplaner. Diagon Alley. Si l'atterrissage se fait tout en douceur, l'efferversence de l'artère centrale bourdonne comme un essaim de guêpe. L'odeur de la rentrée a à la fois un goût amer au passé et une vague d'angoisse au présent. Quelques œillades furtives et insistantes t'observent mais l'habitude est une manie allant bon train depuis quelques mois. Tu te glisses dans la masse humaine pour te rendre au Royaume du Hibou, avec pour mission de lui trouver un compagnon ailé. Ce n'est qu'au moment où tu t'apprêtes à passer la porte qu'un inconnu te pousse. Tu te retournes pour apercevoir que l'inconnu ne l'est pas tant que cela.
Revenir en haut Aller en bas
 
so far away. (r/lavender)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
AFTER THE STORM :: London city :: diagon alley-
Sauter vers: