AFTER THE STORM
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 (jernie) you have me, and that’s not gonna change.

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AuteurMessage
Ernest Macmillan
Ernest Macmillan
owl box : 140
pseudo : ISHTAR.
avatar, © : HOLM / ISHTAR.
multinicks : NAN.
age : dix-neuf ans, deux mètres.
job : icone de la communauté lgbt / proprio du café de la victoire / héros de guerre il parait / dépressif.
relationship : miettes de coeur, c'est tout c'qui reste.
blood status : il se mariera avec un moldu juste pour faire chier sa pure de famille.
patronus : un sanglier, c'est un bourrin.

( APARECIUM )
RP : off (tc, warren, hannah, darcy, justin)
CONTACTS :

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MessageSujet: (jernie) you have me, and that’s not gonna change.   (jernie) you have me, and that’s not gonna change. EmptySam 2 Sep - 1:25



☆ ☆ ☆

"You cannot love someone else until you love yourself."
Bullshit.
I have never loved myself.
But you,
oh god,
I loved you so much,
I forgot what hating myself felt like.


Ca fait longtemps qu'il est plus retourné du côté sorcier de l'affaire. Ca lui a pas manqué, aujourd’hui encore, on lui a prouvé que les sorciers étaient tous déprimant. Peut-être que c’est lui qui fait une fixette sur leur mine sérieuse, mais les moldus lui semblent si sympathiques en comparaison. Il a hâte de rentrer, retrouver sa maison dans le Londres moldu, retrouver Justin et les deux chiens. Il transplane jusqu’à la boutique qu’ils tiennent à quelques rues de leur chez-eux. Il aime bien marcher un peu après une longue journée de travail, alors il préfère ne pas arriver directement à la maison. Mais quand il rouvre les yeux, ce n’est pas la pénombre qui l’accueille. Il est tard, pourtant. Pour un café, en tout cas. Il attrape sa baguette, vieille habitude de soldat de guerre. Il ne devrait pas craindre d’attaque, mais la paranoïa se soigne difficilement. Il quitte la remise où il a pris l’habitude d’apparaître et ses yeux se posent sur un Justin accoudé au bar, un café devant lui, le regard dans le vide. Il devrait baisser sa baguette, ne pas se sentir en danger. Mais à ce moment, il voit autre chose. Quelque chose d’effrayant. Les cinq Junior, les remplaçants des plantes qu’Ernie a fait mourir ces derniers mois. Ils ne sont pas à leur place habituelle. Justin les a déplacés. Les cinq plantes incriminées trônent sur le bar. Ce n’est pas une coïncidence que ça soit ces cinq-là. Alors Ernie ne baisse pas sa baguette, même lorsque Justin tourne la tête vers lui. C’est trop dangereux. Pas de mouvement brusque ou je te pétrifie, Fletchley, je rigole pas. Il sait à quel point Justin peut être intimidant lorsqu’il est en colère. Neuf ans d’amitié ne peuvent se dérouler sans quelques disputes, alors bien sûr qu’il l’a déjà vu énervé. Contre lui, et ou les autres. C’était involontaire, avoue-t-il, parce que bien sûr que Justin a compris, bien sûr qu’il sait que la seule personne à blâmer, c’est Ernie. Putain, il va passer un sale quart-d’heure.
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Justin Finch-Fletchley
Justin Finch-Fletchley
owl box : 36
pseudo : spf
avatar, © : vladimir averyanov © mel.
multinicks : je suis unique.
age : dix-neuf courtes années. un gamin de plus se prenant pour un adulte. un gosse qui ne sait plus vraiment ce qu'il doit faire. il a l'impression d'avoir déjà trente ans, après cette salope de guerre.
job : copropriopriétaire du café de la victoire qu'il tient avec son frère de coeur, ernest.
relationship : un peu de tout et de rien, de regards discrets envers hannah, de sourires qu'il se veut amicaux, l'amour c'est un truc qu'il ne connaît pas trop, le f-fletchley. alors il est maladroit, et il est même pas sûr qu'il éprouve ce genre de sentiments pour sa meilleure amie. parce qu'il a peur de la perdre si elle comprend ce qu'il se passe dans son p'tit coeur.
blood status : un sang de moldu, un sang que certains jugent indigne des sorciers. mais justin il s'en fout. c'est un sorcier. un point c'est tout. et c'n'est pas le sang qui détermine un être.
patronus : son patronus prend la forme d'un raton laveur, petite créature rusée et voleuse. un peu comme lui, parce qu'il est rusée et qu'il peut se montrer aussi vicieux qu'un raton laveur.

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MessageSujet: Re: (jernie) you have me, and that’s not gonna change.   (jernie) you have me, and that’s not gonna change. EmptySam 2 Sep - 12:03



☆ ☆ ☆

"You cannot love someone else until you love yourself."
Bullshit.
I have never loved myself.
But you,
oh god,
I loved you so much,
I forgot what hating myself felt like.


La musique assourdissante et les rires gras de certains clients lui ont donnés une migraine atroce. Alors, quand il a enfin pu fermer le café, le gamin a préféré rester, le temps de se calmer. Une fois la porte fermée, Justin, il ne peut pas s'empêcher de soupirer, lasse et fatigué. Il a bien remarqué, plus tôt dans la journée, que cinq de ses plantes avaient été remplacées. Donc Carl. Son cactus préféré. Bon sang. Ernest pensait-il vraiment qu'il ne s'en rendrait jamais compte ? Lui. Le plus expert des deux en botanique ? les jambes étalées devant lui, et un café qu'il fait tourner du bout des doigts de la main gauche, Justin se concentre sur un point dans le vide, l'esprit embrumé. Il repense un peu à tout, à rien. A cette guerre enfin terminée et qui pourtant, continue de le perturber. Il lève finalement la main gauche, portant la grande tasse jusqu'à ses lèvres fines et pulpeuses, pour boire quelques gorgées de ce délicieux café macchiato.  Le gosse est gaucher depuis sa plus tendre enfance et jamais personne n'a tenté de corriger cela. Une chance pour lui qu'il ne soit pas né quelques années plus tôt, sinon, il aurait été forcé de devenir droitier. Quelles conneries, quand il y pense. La seule raison qui pourrait être acceptable si des religieux complètement idiots venaient à lui faire la morale, ce serait sûrement sur le fait qu'il pratique la sorcellerie, bien que le garçon ne puisse pas y faire grand chose. Il est né de deux parents tout à fait normaux et pourtant, il est capable de pratiquer la magie. En y pensant, le gamin regarde soudainement sa longue baguette, posée fièrement à sa gauche. Il ne la quitte plus. Même la nuit, elle se trouve juste à côté de lui. Signe qu'il ne s'est toujours pas remis des derniers événements qui ont contrôlés sa vie. Elle s'est envolée, l'innocence, l'enfance agréable qu'il a mené, jusqu'au retour puis à la toute à fin, de Lord Voldemort.

Et tiens. Regardez qui voilà. MacMilan dans toute sa splendeur. S'il pensait le voir ici ? Bien-sûr que non. Ou p't'être que si, finalement. Son regard accroche celui du beau garçon qui lui sert de meilleur ami. Il a le regard lasse, le Justin. Parce qu'il sait que si ses plantes sont mortes, c'est de la faute d'Erns. Et l'imbécile garde sa baguette en main, le menaçant. Au moindre geste brusque, il le pétrifie. Ben tiens. Lâchant pour simple réponse, un grognement exaspéré, le gamin termine d'une traite son café, tournant quelque peu pour pouvoir suivre du regard, le coupable ayant caché les meurtres de cinq de ses plantes favorites. « Involontaire, hein ? T'as tout caché, alors permet-moi d'en douter, MacMilan. J't'avais confié les plantes du coin moldu. T'aurais au moins pu t'en occuper. T'en as fait quoi, hein ? T'as laissé crever Carl. T'savais pourtant qu'il était important. Mon cactus. Ca s'voit quand même, quand c'est en train d'crever. T'aurais pu m'le dire. J's'rais v'nu réparer tes conneries, MacMilan. » Il claque, un peu froidement, lui en voulant. Même s'il est incapable de lui faire la tête très longtemps, Justin le foudroie tout de même du regard. Parce qu'il est énervé. Parce que les plantes, ça lui permet de faire le vide, et qu'il aime se concentrer sur elles. « Et baisse ta baguette, veux-tu. Parce que sinon, j'te promets qu'tu vas l'regretter. C'moi qui d'vrais t'menacer, là. C'toi le fautif.» Il est pas spécialement sérieux, le F-Fletchey. Il aurait bien envie de lui faire bouffer un peu de terre, ou carrément, le remplaçant de Carl, mais il ne voudrait pas faire de mal à l'une de ces pauvres innocentes plantes.
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Ernest Macmillan
Ernest Macmillan
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pseudo : ISHTAR.
avatar, © : HOLM / ISHTAR.
multinicks : NAN.
age : dix-neuf ans, deux mètres.
job : icone de la communauté lgbt / proprio du café de la victoire / héros de guerre il parait / dépressif.
relationship : miettes de coeur, c'est tout c'qui reste.
blood status : il se mariera avec un moldu juste pour faire chier sa pure de famille.
patronus : un sanglier, c'est un bourrin.

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RP : off (tc, warren, hannah, darcy, justin)
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MessageSujet: Re: (jernie) you have me, and that’s not gonna change.   (jernie) you have me, and that’s not gonna change. EmptySam 2 Sep - 16:39



☆ ☆ ☆

"You cannot love someone else until you love yourself."
Bullshit.
I have never loved myself.
But you,
oh god,
I loved you so much,
I forgot what hating myself felt like.


Tu l'as laissé crevé,
T'savais pourtant qu'il était important.
J's'rais v'nu réparer tes conneries MacMillan.


Il regarde, incrédule, Justin qui l'accuse. Tu l'as laissé crevé. Et s'il ne savait pas qu'il parlait de Carl, il aurait pu croire qu'il parlait de Colin. Ouais, s'il était resté avec Justin, qu'il l'avait appelé à la rescousse, peut-être qu'ils auraient pu secourir Colin, ptet qu'ils s'en seraient sortis tous les trois. Parce que le loup solitaire meurt et la meute survit. C'est drôle comme de simples paroles peuvent l'atteindre, comme leur sens a une lourdeur involontaire lorsqu'on y réfléchit. C'est ta faute, Erns, t'as laissé crevé Carl, Colin, et Justin t'en veux. Il a le droit. C'est légitime. Oh, il sait bien qu'il plaisante, qu'il va être en colère quelques minutes avant de dire que c'est pas grave. Il peut pas ignorer le regard vide d'Ernie qui fixe Carl Junior; jamais il ne pourra remplacer Colin. Il peut pas ne pas savoir ce qui se passe dans sa tête, même après une année entière remplie de Tu sais que c'est pas ta faute, Ernie. Mais Justin lui indique juste de baisser sa baguette et Ernie s'exécute. C'est pas comme s'ils allaient commencer à se battre. Il secoue légèrement la tête, chasse ses idées noires comme il peut, les cache sous le tapis. Il parlait de Carl, pas de Colin. T'as pas tué Colin, t'as juste tué Carl. Un jour il est devenu tout mou et deux jours plus tard il était noir et tout ratatiné, explique-t-il penaud. Pareil pour les autres. Ca s'est passé trop vite. Je leur donnais trop d'eau. C'est Darcy qui lui a expliqué. Ernie, il est trop aimant, un peu étouffant, même les plantes peuvent pas survivre à l'amour qui émane de lui. Elles ont succombé à mon charme, je leur ai donné trop d'amour. Ouais, enfin, il les a noyées, quoi. Il grimace et range sa baguette dans sa poche, s'affale à côté de Justin dans un soupir et pense un instant à se préparer un café. Mais il est trop tard, alors il se contente de rester là, silencieux, le regard dans le vide, réplique parfaite de son voisin. C'est même pas pesant. C'est reposant, salvateur. Plus il se rapproche de Justin, moins son esprit s'affole, même s'il semble en colère. Il finit par tourner la tête, le dévisage en silence. Il a l'air fatigué, F-F. Ca le heurte, comme une réalisation soudaine. Bien sûr qu'il sait que la guerre l'a affecté, il est devenu parano. Ernie aussi. Mais il a perdu personne de proche. Colin, bien sûr, ses parents. Mais ça semble pas le détruire tant que ça; peut-être qu'il le cache. Il le voit sous un nouveau jour, soudainement. Justin ? Le garçon tourne la tête vers lui, leurs regards se croisent et Ernie lui sourit, doucement. Parce que ca semble être la chose dont il a besoin. T'inquiète pas, Colin s'occupe bien de Carl là-haut, j'en suis sûr. Il a le regard qui brille, mais son sourire est sincère. Sa main se pose sur celle de son meilleur ami, serre doucement, presse son pouce contre sa peau. La moitié de coeur qui lui reste se gonfle, de bonheur, de reconnaissance, d'amour, pour ce garçon qui a su être son soutien pendant ces derniers mois de malheur.
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MessageSujet: Re: (jernie) you have me, and that’s not gonna change.   (jernie) you have me, and that’s not gonna change. Empty

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