AFTER THE STORM
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 these good old days (harrmione)

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AuteurMessage
Hermione Granger
Hermione Granger
owl box : 120
pseudo : soeurs d'armes (isciane)
avatar, © : katherine langford, @blue comet
multinicks : theo, le solitaire incompris.
age : dix-neuf ans, l'âge où les coeurs s'évadent.
job : assistante du directeur du département de régulation des créature magiques.
relationship : coeur qui balance, pensées qui s'évadent, elle ne sait plus où elle en est entre le lion et le serpent.
blood status : sang-de-bourbe, plus qu'un vice, une fierté.
patronus : une loutre.

( APARECIUM )
RP : off (ron, harry, draco)
CONTACTS :

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MessageSujet: these good old days (harrmione)   these good old days (harrmione) EmptyLun 28 Aoû - 17:35

Les Trois Balais. La façade du bâtiment apparaissait devant ses prunelles dorées, les poutres de bois imposaient leur caractère et les toits sombres s'élevaient en hauteur dans le ciel. Elle souriait face à cette image qui appartenait au passé, désormais. Elle n'y avait pas remit les pieds depuis la fin de la terreur, il y a plus d'un an. Et pourtant, elle aimait cet endroit, car elle s'y sentait bien, merveilleusement bien, lorsqu'elle s'y rendait encore lors de ses années insouciantes. Elle se revoyait, elle, Ron et Harry descendre de Poudlard pour se rendre dans le bar, alors que les flocons blancs commençaient à tomber du ciel. Elle se voyait sourire, rire si innocemment que cela la rendrait malade d’hystérie aujourd'hui. Et elle se revoyait également heureuse, ce qu'elle avait plus totalement été depuis quelques mois déjà. Et ça lui manquait. Ses amis lui manquaient. Ron lui manquait, aussi, au fond, peut-être. Si elle laissait évader son esprit, elle pourrait peut-être voir ses deux amis, huit ans plus tôt, par delà les fenêtre faites de bois. Elle pourrait également voir Ginny et Luna, des verres de Sirop de Cerise à la main, rigolant à pleines gorges les iris pétillants d'étoiles. Elle pourrait se voir elle, les cheveux bouclés et les dents un peu trop longues, Harry, les lunettes toujours rondes et la cicatrice telle un éclair, et Ron, les joues bien rondes et les cheveux couleur feu. Finalement, tout avait changé depuis cette époque. En commençant par elle-même. La petite Hermione avait bien changé. Bien loin était le temps où elle était seule et ignorée. Bien loin était le temps où ses amis étaient tous réunis, heureux. Tout simplement ensemble.
Non, au final rien n'avait changé. Elle était toujours cette petite fille, seule et exclue qui entrait dans le train du quai 9 3/4. Elle était toujours cette sang-de-bourbe qu'on reniait pour le liquide vermeille qui coulait dans ses veines. Elle était toujours la sorcière intelligente mais insaisissable qu'ils avaient tous apprit à connaitre.
Elle était détruite,
Et elle avait peur de ne jamais pouvoir se reconstruire.


Harry était à l’intérieur, les lunettes sur le bout du nez, une Bièraubeurre à la main. Elle entrait dans le bar, les yeux rougis par la fatigue, même si elle n'avouerait jamais que l'émotion en était la principale cause. Elle voulait pleurer, mais elle ne voulait pas offrir ses larmes à ce monde qui lui avait déjà tout prit. Son ami, son amour et peut-être même son bonheur. Elle rejoigna la table du sorcier et l'enlaça sans un mot, car ils ne seraient pas suffisants pour exprimer tout ce qu'elle avait sur le coeur. Le silence leur suffisait, car il disait bien plus de choses que n'importe quel mot. Les bras de Harry autour de sa taille apaisaient sa douleur, mais elle savait que ce dernier n'était qu'un pansement sur une coupure au couteau. Si il laissait paraitre que la plaie guérissait sous sa couche protectrice, lorsqu'on l’arrachait, on se rendait compte qu'il n'avait servi qu'à la cacher. Et pourtant, Hermione y croyait.
Elle devait y croire.
Finalement, elle se détacha de lui et s'assit en face du sorcier. Ses lippes s’étirèrent une fois, en l'honneur du bon vieux temps, puis son regard s'assombrit une nouvelle fois, alors qu'elle commandait une boisson à son tour. "Tu as des nouvelles de Ron? Je n'en ai pas depuis... Tu sais."
Bien sur qu'il savait.
Qui ne le savait pas ?
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Harry Potter
Harry Potter
owl box : 586
pseudo : marine.
avatar, © : blake steven, myself (av)
multinicks : captain flint.
age : nineteen yo.
job : young auror.
relationship : two women haunt his mind.
blood status : half-blood.
patronus : a wild deer like his father.

( APARECIUM )
RP : ginny, hermione, ron, yona (OFF)
CONTACTS :

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MessageSujet: Re: these good old days (harrmione)   these good old days (harrmione) EmptyMer 30 Aoû - 14:15


Une parole qui dérape. C'est comme ça que la rupture commence. Ca tourne, ça tourne. Ca tourne dans la petite tête de Potter. Ca tourne trop, sans doute. Car il n'arrête pas de rembobiner la cassette. La rouquine fait sa valise, arrête la, sale lâche. La rouquine claque la porte, rattrape la, sale lâche. La rouquine l'insulte, embrasse la, sale lâche. La rouquine lance une pierre, bien fait, sale lâche. Et la rouquine disparaît.
Harry entame sa bièreaubeurre. Ca fait du bien, c'est chaud, c'est réconfortant. Ca a le goût de l'enfant, des souvenirs. Hier encore, ouais, hier encore, ils étaient là, les trois. Le roi, la lumière et l'élu. Ils étaient là, à croire qu'ils picolaient, jeunesse dorée. Mais ça, c'était hier. Aujoud'hui, ils ne sont plus des enfants. Quoique. Potter vit dans le passé et le passé, bordel, ça fait mal. Mal de chez mal. S'il peut, il aurait retourné le temps. Mais non, gamin, on peut pas, on peut plus. Énième soupir, il boit une nouvelle gorgée. C'est chaud, ça réchauffe le coeur, ça panse temporairement l'âme. Il attend le p'tit Harry, il attend l'arrivée de sa grande amie. Hermione. Elle aussi, c'est une victime de guerre. Elle aussi, elle souffre à coeur ouvert. Elle était si belle, son idylle avec Weasley, mais tout lui a explosé entre les doigts. Hermione, elle est douce, elle est engagée, mais surtout, elle est fragile. Poupée de porcelaine au masque de fer, Harry est l'un des seuls, non non, en fait, il est le seul à voir à travers ce masque. C'est une relation si forte, si vitale entre eux. Un frère et une soeur. Deux enfants uniques. Deux gamins qui ont un pied dans deux mondes. Le monde des sorciers et le monde des moldus. Ils se comprennent sans avoir besoin de se parler. Ils s'aiment sans avoir besoin de se le dire. Ils sont les deux morceaux d'un même tout. Et par Merlin, ça fait du bien de savoir qu'on peut s'accrocher à quelque chose. Ca fait du bien d'avoir une épaule sur laquelle on peut se poser.
Elle arrive enfin. En retard. Mauvaise blague, Granger en retard ? Et pourtant si. Quand Potter vérifie sa monstre, il sourit. Si son amie est en retard, c'est qu'elle a l'esprit ailleurs, la mine torturée, le coeur déchiré. Pas besoin de pleurer. Les larmes sont invisibles, mais Harry, lui, il les voit. Il se lève. Pas un mot, pas besoin. Serre la.
Non, il l'enlace même. Il sent une odeur de parfum. Elle veut tourner la page. Elle a bien raison. Car c'est Ron qui a pété un câble. Pas elle. C'est lui qui est jaloux, un jaloux maladif. C'est lui qui ne comprend pas. C'est lui qui vit dans le passé. Mais quand il tape, Ron, il ne comprend pas. Ron, il se fait mal à lui, mais il fait mal autour de lui. Il partage, le crétin. Il se passe peut-être une, deux, trois minutes ou plus. L'étreinte s'efface, ils prennent place. L'un et l'autre, face à face, à trois moins un. Mais Harry le sait, il occupe une place unique. Et si son ami n'a pas su protéger cette fleur, lui, il le fera. Envers et contre tout, bouclier humain. Les boissons sont servies, Harry entame sa seconde. « Tu as des nouvelles de Ron ? Je n'en ai pas depuis... Tu sais » Non. Non Hermione. Harry pose sa pinte et ajuste ses lunettes. Bordel, Hermione. Elle ne tourne pas la page, pas du tout. Quoique, qu'est ce qu'il peut dire ? Lui-même, s'est perdu dans un tourbillon. Spirale infernale. Il attrape sa main, la serre. Elle est froide. Froide, malgré la chaleur de l'été. « Non. Non, j'en ai pas et j'en veux pas. Hermione, tu dois avancer. Tu le dois. » Harry, il ment mal, Harry, il est maladroit, mais Harry, il est protecteur. Là, il protège Hermione, il veut la guérir autant que possible. « Tu te fais du mal toute seule. Tu ne mérites pas ça. » il lâche sa main, pour mieux saisir sa pinte encore pleine qu'il lève. Elles s'entrechoquent avec faveur. « A notre célibat conjoint ? Vois le bon côté des choses Hermione, tu peux t'envoyer en l'air avec qui tu veux, même avec l'élu. » un clin d'oeil malicieux et il boit. Il boit et boit. Il boit et pose sa pinte. La mousse autour des lèvres, comme quand ils étaient gosses.
A la belle époque.
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